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Une championne du monde à Noisy le Grand en N1F

, par Isakovic

Astride N'GOUAN - Paris92 - Crédit : Aurélien SCHELLHAAS

C’est un transfert qui risque d’agiter le mercato de la Ligue Butagaz Énergie : Astride N’Gouan, l’une des pivots les plus titrées et respectées de France, vient de s’engager avec Noisy-le-Grand après deux saisons à Paris 92. Le club francilien de Nationale 1 frappe un grand coup en attirant cette internationale française, auréolée de son palmarès impressionnant et de son expérience.

Formée à Noisy le Grand, Astrid N’Gouan avait retrouvé le Paris 92 en 2022 après avoir brillé à Brest Bretagne Handball et Metz Handball. Avec Metz, elle a décroché deux titres de championne de France (2019, 2022) et ajouté trois Coupes de France à son palmarès (2018 avec Brest, 2019 et 2022 avec Metz). Mais c’est aussi avec les Bleues qu’Astride s’est illustrée : championne du monde en 2017 et championne d’Europe à Paris-Bercy en 2018, elle compte plus de 50 sélections en équipe de France et a pris part aux plus grandes épopées tricolores.

Connue pour sa présence physique (1,87 m), son engagement total sur le terrain et sa capacité à fédérer, N’Gouan apportera son mental de compétitrice à une équipe de Noisy ambitieuse pour essayer de remonter en D2F. À 34 ans, la pivot se lance un nouveau défi, bien décidée à enrichir encore sa collection de titres et à continuer de marquer l’histoire du handball français

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Metz Handball

20:00

Mer. 8 Oct.

Paris 92

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drauglin
drauglin
1 mois il y a

Les clubs de hand coulent un par un, chez les femmes mais aussi en proligue, donc je pense qu’on va avoir de plus en plus de cas de ce genre… Je ne connais pas le dossier, mais on peut imaginer qu’étant originaire de Noisy, elle a trouvé un job dans sa ville, voire un emploi lié à la mairie. Et c’est peut être plus sur pour elle que de jouer dans des équipes « pros » qui n’ont pas un rond et paient mal.
Dans les années 80/90, pas mal de joueurs étaient semi pro, j’ai moi même eu un prof de gym de lycée qui était aussi goal en PRO B comme ça s’appelait à l’époque. Serge Laurain qui jouait en D1 à Pontault Combault était flic etc…
Et hélas, je pense que le hand va retourner à cette époque, où les joueurs vont alterner boulot municipal/étude/ et joueur de handball semi pro. Par contre, il n’y a plus les équipes du genre PTT Nancy, SMUC, SMEC, SLUC qui permettaient à des postiers/étudiants de pouvoir pratiquer le hand au plus au niveau.

leFnake
leFnake
1 mois il y a
Répondre à  drauglin

La PRO B, c’est du basket, au hand, c’était la Nationale 1B. La professionnalisation débute en effet à la fin des années 80 début 90, à l’image de l’US Créteil puis de l’OM Vitrolles de Jean-Claude Tapie (frère de) ou à l’opposé de l’USM Gagny qui n’a pas réussi à prendre le train en marche. Par contre, nombreux sont ceux à y avoir laissé des plumes (Créteil, Vénissieux, Nimes, OM ce sont tous cassés la gueule rapidement après leurs titres)

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