Nantes : La réception de Kielce, un casse-tête XXL en défense

À la veille d'un rendez-vous crucial face à Kielce à la Halle XXL, le HBC Nantes doit composer avec une véritable hécatombe de blessés. Une situation qui complique sérieusement les plans de Grégory Cojean avant un match déterminant dans la course aux huitièmes de finale.

Aïe. Alors que les supporters du "H" s’apprêtent à regagner pour la 10ᵉ fois les rangs de la  Halle XXL jeudi soir à 20h45 pour une énorme fête, dans l’arrière-boutique, le staff nantais fait face à des problèmes moins joyeux. À l’absence de Thibaud Briet, qui devrait faire son retour en fin de semaine, et à celle d’O’Brian Nyateu, s’ajouteraient, selon nos confrères de Ouest-France,  Matej Gaber et Romain Lagarde. Tous deux auraient quitté prématurément l’entraînement du jour.

Un casse-tête sans nom pour Grégory Cojean et Dimitri Fleurance, qui perdent quatre hommes capables de défendre dans le bloc central. Le cinquième habitué à occuper ce rôle est le Japonais Shuichi Yoshida. Mais qui pour former la paire avec lui ? Nicolas Tournat, qu’on a déjà vu à plusieurs reprises défendre en poste 3 en équipe de France ? Probable. Mais cela voudrait dire que l’international français n’attaquerait pas autant que d'habitude.

Ayoub Abdi et Julien Bos pourraient probablement dépanner à ce poste, même si ce n'est pas optimal. Les ligériens pourraient également proposer une 1–5 pour tenter de gêner un Alex Dujshebaev qui adore se nourrir de ces ambiances des grands soirs.

Tout est envisageable, et Grégory Cojean doit être en train d’analyser toutes les options à l’heure actuelle en attendant d'avoir la nature exact des nouvelles blessures, car l’enjeu est de taille. En cas de défaite dans son écrin face à Kielce (6ᵉ, 7 points), Nantes (5ᵉ, 8 points) glisserait à la place du visiteur du soir, la dernière qualificative pour les huitièmes de finale. Et en cas de revers lourd (8 buts ou plus), Nantes perdrait même le goal average particulier sur les polonais. Le décor est planté : maintenant, place au combat, et à une ambiance des grands soirs qui, elle, sera à coup sûr présente, comme depuis le lancement de ce dispositif en 2013.

                                                                                                                                                            Ilann Thuel