LDC (M)
Nantes déjoue et rate le coche face à Berlin

Rapidement mené, Nantes n’a pas réussi à inverser la tendance et faire mentir les pronostics face à Berlin (34-24). Pourtant le « H » avait de quoi espérer avec l’exclusion de Mathias Gidsel dès la huitième minute, mais c'est un autre homme a qui s'est illustré : Dejan Milosavljev. Le Serbe a réalisé une performance XXL dans ses cages (15/39, 38%).
Pour l’ouverture du Final 4 2025, le HBC Nantes affronte le Füsche Berlin pour une place en finale. Le "H" en outsider veut prouver qu’il n’est pas là par hasard malgré son opposition aux renards annoncés favoris pour le graal européen.
Gidsel exclu dès l'entame
Dès les premiers instants Berlin impose son jeu rapide pour essayer d’éteindre les espoirs du "H" (2-1, 2’). Et cela fonctionne, les Nantais sont percés en défense et gênés en attaque par des allemands bien rentrés dans leur match et prennent le premier break (6-3, 7’). Énorme fait de jeu à la huitième minute, Mathias Gidsel glisse et tacle Kauldi Odriozola alors que l'ailier espagnol allait au shoot. Le Danois est directement exclu. Les renards amputés du meilleur joueur du monde devront résister au retour des Nantais qui y croient plus que jamais (7-5, 10’). Les deux arbitres islandais enchaînent les exclusions contre Berlin laissant l’opportunité à Nantes de revenir au score (10-6, 14’).
Et, malgré ces exclusions, Nantes n’arrive pas à trouver la solution en défense puis en attaque. Les hommes de Grégory Cojean restent à -4. Si cet après-midi, Gidsel ne porte pas la cape du héros, Dejan Milosavljev (9/21, 42%) l'endosse. Le portier serbe enchaîne les parades (11-6, 17’). Dans la galère des violets en blanc cette après-midi Julien Bos laisse à flot les siens en attaque (12-9, 23’). Au terme d'une première mi-temps rageante pour Nantes, ils rentrent aux vestiaires à -8 (18-12, 30'). Le "H" a les opportunités de faire jeu égale avec leur adversaire mais les échecs aux tirs ainsi que des pertes de balles à des moments cruciaux auront coûté cher aux ligériens dans ce premier acte.

Le "H" ne trouve pas la solution
Pour débuter la seconde période, Grégory Cojean fait confiance à Rok Ovnicek afin d’essayer de relancer une attaque Natais en peine (18-13, 32’). Les renards sont inaltérables, impeccable en attaque ils agrandissent la marque à +8 (22-14, 36’). Dejan Milosavljev est sur une autre planète, il dégoûte les attaquants nantais (23-15, 41’). Les supporters violets continuent de donner de la voix malgré un écart qui se stabilise à +7 (25-18, 46’).
Berlin continue d'imprimer son rythme en attaque emmené par un Tim Freihörer (10/11) quasiment parfait à la finition. Et de l'autre côté l'homme du match ne baisse pas en régime (27-20, 51'). Sans débat possible Berlin l'emporte 34-24 et se qualifie en finale, contre la vainqueur du deuxième match qui oppose Magdebourg à Barcelone. Quant à Nantes, il faudra bien finir demain à 15h et décrocher une troisième place devant leurs supporters qui n'ont jamais rien lâché durant la rencontre.
À Cologne, Aurélien Fort