LMS - J20
Nantes se défait tranquillement de Dunkerque

De retour de la trêve internationale, Nantes recevait Dunkerque et se devait de s'imposer pour rester au contact des Parisiens au classement et engranger de la confiance avant son 8e de finale aller de Champions League à Plock. Dunkerque n'aura pas résisté longtemps dans ce match, et au bout de seulement 10 minutes, les Nantais vont prendre un avantage décisif (score final, 30-21).
Encore une fois Nantes devait se faire sans demi-centre avec la blessure de son joker médical, O'brian Nyateu. Les dix premières minutes laissent présager un match plutôt disputé, Dunkerque parvient pour le moment à tenir le score (5-6). Mais les Nordistes vont, dès la 10e minute, complètement sombrer ensuite, encaissant un cinglant 9-0 sans marquer le moindre but pendant dix minutes (20', 14-6). Dunkerque multiplie les approximations en attaque, où l'absence d'idées et de continuité se fait cruellement sentir, ne sachant pas répondre à la hausse d'agressivité des Nantais en défense. Même les tentatives individuelles de Tom Pelayo, n'ont pas suffi à relancer l'équipe, tandis que, de l'autre côté du terrain, Alejandro Romero et ensuite Mehdi Harbaoui se montrent impuissants face à la défense nantaise. De son côté, le H a pu compter sur un excellent Ivan Pesic, auteur de 8 parades avec 50 % d'efficacité rien qu'en première période. À la mi-temps, le score va du simple au double et on ne voit pas comment les Dunkerquois peuvent revenir (30, 16-8).

Le H en maitrise
Le passage par les vestiaires n'aura pas changé grand-chose sur le terrain, Nantes continue son cavalier seul, face à des Dunkerquois toujours aussi insipides en attaque. Il faudra attendre la 36e minute pour que les Nordistes inscrivent leur premier but de la seconde période, par l'intermédiaire d'une initiative solitaire de Cornelius Kragh (36', 20-9). Resté dans les buts, Ivan Pesic continue de stopper le peu de tirs adverses, stoppant même le 7m de Tom Pelayo, et portant son nombre d'arrêts à 14 ce soir. Greg Cojean va profiter de la fin du match pour faire tourner son effectif, mais les rotations vont avoir un peu de mal à assurer la continuité, à l'image d'un Romain Lagarde ailleurs ce soir (0/6) ou d'un Marko Milosavljevic bien trop brouillon. Cette fin de match un peu décousue va permettre à Dunkerque de réduire l'écart mais il faudra montrer un tout autre visage sur les prochaines rencontres (score final, 30-21).