Paris renverse Nîmes dans un duel de volonté

Dernier match de cette 27e journée de Liqui Moly Starligue, les Nîmois reçoivent, dans un parnasse bouillant, le PSG, bête blessée après une nouvelle désillusion le week-end dernier. Dans un duel intense jusqu'au bout, le PSG aura su se remobiliser pour arracher la victoire en toute fin de match (28-29).

Le match démarre sur un faux rythme : de chaque côté, les maladresses sont nombreuses, les attaques désorganisées et les défenses pas assez solidaires (12’, 3-3). Alors que Paris parvient à rentrer dans sa rencontre, côté Green team, c'est plus compliqué, ils ne trouvent toujours pas d'inspiration en attaque pour parvenir à faire déjouer la défense adverse (25', 9-12). Malgré leur avance, on sent les Parisiens très fébriles, beaucoup de déchet au tir, et un grand manque d'unité et d'envie. Voyant cela, Nîmes ne se fait pas prier et inflige un 4-0 pour recoller au score, et même prendre l'avantage avant le retour au vestiaire (30', 13-12).

Des Parisiens apathiques s'en sortent quand même

Au retour des vestiaires, Nîmes revient avec une intensité admirable. Wesley Pardin, impérial dans ses cages (12 arrêts au total), repousse les assauts des parisiens et Guéric Vincent dépose un chabala sur 7m, permettant aux siens de prendre trois longueurs d’avance (41', 21-18). Paris, de son côté, apparaît amorphe : sans collectif, maladroit, en retard dans les duels, les hommes de la capitale semblent sans réponse. Mohab Abdelhak, seul, passant devant la défense parisienne puis la transperçant sans qu'un seul joueur ne réagisse, est le symbole même de ce manque d'envie, de cohésion et de communication du PSG (47', 23-19).

Mais Paris finit par se réveiller, un sursaut collectif emmené par Steins et Syprzak (9 buts), et les Nîmois voient leur avance fondre comme neige au soleil (52', 23-23). Les deux équipes vont se rendre coup pour coup, dans le money-time, mais Paris est un peu plus précis. Lorsque Wesley Pardin empêche Omar Yahia d'inscrire le 30e but parisien, il reste encore 10 s à la green team pour espérer arracher le point du nul. Lou Derisbourg tente de tromper la défense adverse, mais ça ne passera pas. Paris s’impose d’un souffle (28-29), au terme d’un match où Nîmes, héroïque, pourra nourrir des regrets tant l’exploit leur tendait les bras.