LMS - J28
Le PSG accroché par Montpellier, attendra pour être sacré

Deux semaines après le sacre de Montpellier en finale de Coupe de France face au PSG, les deux équipes se retrouvaient pour un face-à-face crucial. D'un côté, des Parisiens, qui en cas de victoire sont officiellement champions, et de l'autre, des Montpelliérains qui veulent croire encore à une deuxième place. Le PSG aura mené et dominé tout le match, mais les montpelliérains n'auront jamais lâché les armes, et finalement égalisent au buzzer (33-33).
Le début de match est un peu laborieux pour le MHB, surtout en attaque où il fait face à un grand manque de continuité et à beaucoup de maladresse. Le PSG prend donc rapidement les commandes du match, sans avoir besoin de trop forcer sur son jeu (15', 7-11). Mais alors qu'ils ne trouvaient pas la solution pour enrayer la machine parisienne tout au long de la première période, les montpelliérains vont réussir à empêcher le PSG de rentrer aux vestiaires avec un avantage de 4 longueurs grâce à deux dernières actions très bien exécutées (30', 16-18).
Longtemps mené, le MHB s'accroche
De retour sur le terrain, Montpellier prend immédiatement les choses en main à l'engagement et met la pression sur le PSG, en s'appuyant notamment sur les nombreuses parades de Charles Bolzinger. Mais rien n'y fait, les Parisiens ne trébuchent pas, et à chaque fois que les Montpelliérains croient pouvoir revenir à hauteur, Andreas Palicka vient les refroidir (50', 26-30). Alors que nous approchons des 5 dernières minutes de cette rencontre, Raul Gonzalez décide de mettre en place du jeu à 7 en attaque et lance pour la première fois de la partie Ruben Marchan. Mais ce choix n'apportera pas vraiment de solution aux Parisiens, pire encore le MHB remonte (59', 31-32).

Scénario complètement fou à l’approche du buzzer ! Alors que Montpellier pensait avoir récupéré un ballon décisif, le buzzer sonne : temps mort demandé par Raul Gonzalez. L'intervention de la déléguée met tout le monde dans le doute, il est finalement invalidé : 7 mètres pour Montpellier ! Richert ne tremble pas et transforme. 32 partout.
Il reste 15 secondes. Les Parisiens placent leur attaque, et c'est Elohim Prandi, lancé comme un bulldozer, qui transperce la défense et plante un missile. Le PSG exulte : 32-33, le titre semble leur tendre les bras.
Mais les Parisiens évoluant à 7 contre 6 en attaque, le but est resté vide. Il reste 4 secondes. Bolzinger, d’un réflexe éclair, relance à la volée. Jaime Fernandez est déjà à l’engagement : il réceptionne, pivote, tire… et marque à la dernière seconde ! Explosion de la Sud de France Arena, égalisation : 33-33 ! Montpellier arrache le nul au bout du suspense, retarde le sacre du PSG et garde l'espoir de se qualifier en Ligue des champions, en cas de faux pas du HBC Nantes.