Mondial
Des Bleus intraitables écrasent le Koweït
Les Bleus favoris n’ont laissé aucune chance à des Koweïtiens valeureux (19-43). Avec cette deuxième victoire en autant de matchs, l’équipe de France se met dans les meilleurs dispositions à l’approche du prochain match face à l’Autriche et du tour principal.
Pour cette rencontre contre le Koweït, Guillaume Gille fait confiance à une équipe quasi inchangée. Seul ajustement : Mathieu Grébille remplace Dylan Nahi. Ainsi, Rémi Desbonnet, Thibaud Briet, Ludovic Fabregas, Melvyn Richardson, Nedim Remili, Benoît Kounkoud et Grébille débutent la partie.
Des approximations, puis un sans faute
Sous les encouragements d’un public acquis à leur cause, Melvyn Richardson trouve Benoît Kounkoud pour ouvrir le score. Grâce aux quelques approximations tricolore dans les premières minutes, les Koweïtiens, portés par leur gardien Abdelaziz Althafiri, restent au contact (3-4, 6'). Le portier koweïtien brille notamment en repoussant un tir en contre-attaque et un jet de 7 mètres (5-8, 13').
Mais les Bleus resserrent leur défense, affinent leur jeu, et creusent l’écart pour la première fois (5-10, 16'). En attaque, le Koweït reste muet pendant dix minutes, ce qui permet à la France de s’envoler au tableau d’affichage et de dépasser les dix buts d’avance (5-15, 21e). Après deux échecs consécutifs au tir, Elohim Prandi inscrit son premier but de la compétition. Les Bleus, intraitables sur jeu rapide, enchaînent les contre-attaques et concluent une première mi-temps maîtrisée avec un large avantage (8-21, 30').
Les Bleus s'amusent
Après la mi-temps, Luka Karabatic et Samir Bellahcène font leur entrée en jeu. Comme mardi, tout le monde bénéficie d'un important temps de jeu. Le Koweït tente son va-tout en adoptant une attaque a 7 contre 6 (10-23, 33'). Malgré leurs efforts, le gardien Abdelaziz Althafiri continue de briller en tant que dernier rempart. Cependant, les offensives peu efficaces des Koweïtiens permettent à la France de creuser encore l’écart (13-27, 42'). Après deux échecs consécutifs sur jets de 7 mètres de Melvyn Richardson, c’est Nedim Remili qui prend le relais et transforme deux pénaltys d’affilée (14-32, 48'). Fidèle à ses habitudes, Guillaume Gille procède à des rotations quasi complètes, remplaçant les sept joueurs sur le terrain en une seule fois.
Malgré plus de 20 buts d’avance, les coéquipiers de Ludovic Fabregas maintiennent un rythme soutenu, cherchant à accroître leur avantage (16-38, 53'). Ce soir, les Bleus ont assuré l’essentiel : la victoire, la qualification, du temps de jeu pour tous, et surtout aucun blessé à déplorer (19-43, score final).
À Poreč, A.F