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Mondial U19 (M)

Les joueurs à suivre sur le mondial (3/3)

, par Zorman

Yoni Peyrabout of France U19 during the Tiby U19 Tournament on November 7th, 2024 in Eaubonne, France. (Photo by Kevin Domas/Icon Sport) - Photo by Icon Sport
En amont du Mondial U19 qui débute ce mercredi, Handnews vous propose un tour d'horizon en trois parties des 8 poules et 32 équipes qui s'affronteront en Égypte. Ambitions des différentes équipes, joueurs à suivre, absences majeures, ... Vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin pour suivre au mieux les premiers matchs du tournoi qui débute ce mercredi ! La première partie sur les groupes A et B est à retrouver ici, la seconde sur les groupes C à E ici.

Groupe F : un groupe très ouvert pour les Bleuets

France (12e de l'Euro U18)

Contrairement aux U21, Franck Prouff peut compter sur tout son effectif, et ne déplore aucune blessure majeure. Le coach aura fait le choix de la continuité dans un effectif de 18 joueurs dévoilé dès le 23 juillet, laissant notamment sur le côté certains joueurs s’étant montrés cette saison en poule fédérale de Nationale 1 comme Thomas Omeyer (PSG), Arthur Skorka ou Kenissa Triau-Betare (Saran). L’ossature reste ainsi du voyage pour l’Égypte : l’ailier gauche star Yoni Peyrabout - meilleur à son poste l'été dernier et 5e buteur du tournoi -, l’arrière gauche nantais Léo Gendronneau, le demi-centre Mathis Burdet, l’arrière droit dunkerquois Tristan Gourguechon, le pivot et capitaine Simon Rebel et les gardiens Clément Grosjean et Timothée Riss. Le duo de gardiens reste, les deux ayant changé de clubs l’été dernier (de Dijon à Nîmes pour Grosjean, de Strasbourg à Dunkerque pour Riss). Jacques-Balint Tsobgny Siwe, né en 2008, va également faire sa première grande compétition au relais de Gendronneau sur le poste d’arrière gauche. Il sera par ailleurs très attendu dans le secteur défensif, où il s’était montré efficace notamment lors du Tiby. Sa sélection est notable, la France n’ayant plus surclassé de joueur dans les sélections jeunes depuis le gardien Julien Meyer au mondial U21 de 2015, il y a 10 ans. Bien que dans la continuité, l’effectif retenu prévoit de renforcer le côté droit de l’attaque française. Sur le poste d’arrière où Tristan Gourguechon avait peiné à trouver des relais l’été dernier, Samuel Dupuy (Saran) et Bastien Lafosse (Nîmes) seront des renforts bienvenus. Sur l’aile droite, Gustave Deloye, précieux l’été dernier, est laissé à la maison au profit du retour du Tremblaysien Mathis Barelle et du Chambérien Loan Felix-Andrieux. Sans faire de plans sur la comète, on notera que les Bleuets disposent d’un tirage plutôt ouverts : opposés à une Norvège à l’effectif très fortement remanié au premier tour et à des nations argentines et mexicaines dont les prétentions devraient rester modestes, les hommes de Franck Prouff pourraient avoir l’opportunité de monter en température lors du tour principal avant d’avoir de vrais coups à jouer face aux deux premiers qualifiés du groupe E.

Norvège (7e de l'Euro U18)

Immense chambardement en Norvège, où la quasi-totalité de l’équipe de l’été dernier n’est pas renouvelée. Exit des arrières droitiers August Oma, Tobias Mehren Søberg ou de l’arrière droit Carl Colin Tønnesen, tous trois principaux pourvoyeurs de buts lors de l’Euro conclu à une honorable 7ème place. Les découvertes devraient donc être nombreuses lors du mondial. À noter qu’un nom bien connu figure dans cette génération : non retenu l’été dernier au profit des noms cités plus tôt, le jeune Ciljan Sagosen – frère de Sander – pourrait faire ses premiers pas sur une compétition internationale.
Mathis Burdet, France U18 (crédits - Stefan Ivanovic/MatchLens)

Argentine (2e de la coupe d'Am. Sud U18) et Mexique (Am. Nord & Caraïbes)

Comme pour d’autres nations non-européennes évoquées précédemment, l’Argentine et le Mexique nous donneront l’occasion de découvrir leurs points forts lors des premières rencontres. À noter pour le Mexique que l’arrière gauche Osvaldo Pascual Maya Pedreza, surclassé avec les U21 et 2ème meilleur buteur des siens (malgré une 31ème place sur 32 équipes), ne semble pas faire partie des joueurs sélectionnés pour le Mondial.

Groupe G : l'Égypte à la tête d'une poule sans européens ?

Égypte (1er de la CAN U18)

C’est, comme souvent ces dernières années, l’équipe non-européenne qui sera attendue au tournant cet été. Vainqueurs de la CAN U18 l’été dernier face à la Tunisie, les Égyptiens, menés par leur demi-centre et capitaine Youssef Laoloua, vont tenter de se hisser au plus haut dans la compétition internationale. Ce dernier, par ailleurs en formation du côté de l’USAM, était surclassé chez les U21 le mois dernier, mais y aura récupéré peu de temps de jeu. Parmi les autres signaux à retenir du niveau de cette génération égyptienne, les Pharaons étaient les invités de l’European Open du mois dernier et l’ont terminé à une modeste 6ème place. Un tournoi de préparation qui n’est pas nécessairement représentatif du niveau qui sera affiché lors du tournoi avec des résultats fortement en dents de scie : nul face aux Pays-Bas et défaite contre la Finlande ; mais très courtes défaites contre les finalistes espagnols (21-24) ou islandais (22-23). Lors de ce tournoi, l’arrière droit né en 2008 Youssef Hafzalla Ahmed a terminé meilleur buteur des siens, suivi par l’arrière gauche Adel Eletter. Si le niveau réel de cette formation est encore à déterminer, son tour préliminaire dans une poule exclusivement non-européenne devrait tourner à son avantage. De même, le croisement avec le groupe H pourrait encore laisser des espoirs raisonnables à l’Égypte pour viser les quarts de finale.

Japon (1er de la coupe d'Asie U18) ; Corée du Sud (2e de la coupe d'Asie U18) ; Bahreïn (5e de la coupe d'Asie U18)

Curieux hasard du tirage, trois des cinq qualifiés asiatiques se retrouvent dans la même poule. Parmi les joueurs à suivre, on surveillera le demi-centre japonais Masato Ohashi, MVP des jeux asiatiques U18 l’été dernier, où il aura notamment été auteur de 11 buts en demi-finale et 7 en finale. Du côté du Bahreïn, trois joueurs ont été de l’aventure U21 : le gardien Mohamed Shamlooh, le demi-centre Abbas Ali mais surtout l’arrière gauche Mahmood Yusuf venant de la pépinière bahreïnienne Barbar Club. Avec 3,8 buts par match, il a terminé second meilleur buteur de son équipe, échouée à la 28ème place.

Groupe H : le Danemark a un boulevard, les USA voudront prouver

Danemark (2e de l'Euro U18)

Ce Danemark, argenté l’été dernier, viendra chercher l’or en Égypte. Deux de ses plus puissants artilleurs de la base arrière, l’arrière gauche Hjalte Langmack et l’arrière droit , ont de surcroît signé à GOG l’été dernier et arriveront en pleine possession de leurs moyens. Le second cité avait notamment terminé dans le Top10 des buteurs de l’Euro U18 avec 6,8 buts par match. L’inconnue pourrait néanmoins venir des cages. Peu habituée des surclassements, les Scandinaves se sont pourtant prêtés au jeu cet été, envoyant Frederik Møller Wolff chez les U21. Une décision partiellement couronnée de succès : ce dernier sera parvenu à prendre le poste de n°1 dans la catégorie du dessus, mais dans un contexte de faible réussite des gardiens (il termine la compétition avec 69 arrêts, à 29 % ; avec néanmoins une grosse finale à 17 arrêts à 40 %). Mobilisé chez les U21, il ne fait pas partie de la liste des 35 pour les U19 et laisse ainsi la place à de nouveaux prétendants. L’été dernier, Møller Wolff avait sorti de grandes prestations contre l’Islande en demi-finale (38%) ou contre les Tchèques (24 arrêts à 52%) que les siens affronteront à nouveau dès le tour préliminaire.
Hjalte Langmack, Danemark U18 (crédits Mario Matkovic - HF Montenegro)

République Tchèque (14e de l'Euro U18)

Cette génération de jeunes de République Tchèque compte plusieurs talents à faire valoir. Pas ridicules l’été derniers et placés dans un tableau plutôt ouvert pour le Mondial, les joueurs d’Europe centrale joueront leur va-tout pour tenter d’aller accrocher un quart de finale. Deux joueurs sortent particulièrement du lot. L’arrière droit du Talent Plzeň Dominik Skopar, 3ème meilleur buteur de l’Euro l’été dernier (8,5 buts par match) devrait rester le principal danger offensif tandis qu’à l’autre extrémité, l’ailier gauche Tomás Vomácka avait lui aussi été très en vue à l’Euro U18 (7,3 buts par match). Enfin, on notera que le troisième buteur de l’équipe avait été un autre arrière gaucher partenaire en club de Skopar, l’arrière droit Jan Baumruk, né en 2008 et qui sera sans nulle doute à suivre également sur la génération suivante.

Tunisie (2e de la CAN U18) ; USA (Am. Nord & Caraïbes)

Si la Tunisie ni les USA n’ont encore livré leur sélection pour le mondial, on notera que deux Tunisiens ont pointé le bout de leur nez avec les U21 : le pivot Mustapha Jmour (2,4 buts par match) et le portier Ahmed Ben Nasr. Des surprises pourraient venir des USA, dans le tableau très ouvert des groupes G et H, avec un effectif dont plusieurs membres ont été surclassés et ont pu faire leurs armes ensemble. Habitués du tout bas de classement depuis leur arrivée dans le monde du handball, les États‑Unis ont terminé le mondial U21 à une honorable 26ème place. Dans l’effectif, plusieurs joueurs surclassés pourraient être de l’aventure U19 : le pivot Kaeden Kuhlmeyer, du club norvégien de Sande, l’ailier droit John Gallitu, jouant en Allemagne – tous deux également surclassés lors de l’Euro U19 de 2023 –, mais également les arrières gauche Martin Brunvold (Fyllingen, Norvège) et droit Simon Neumaier (Göppingen). Ce dernier s’est notamment illustré chez les U21 avec une moyenne de 4,4 buts par match sur 5 rencontres. Mais la star de ces jeunes état-uniens est sans nulle doute Benjamin Edwards, du Telekom Veszprem. La pépite américaine, présente dès les débuts américains en sélections jeunes : il faisait déjà partie de l’aventure du mondial U21 2023 avec la génération 2002-2003 ! Avec seulement 5 matchs joués sur 7, il a terminé co-meilleur buteur pour les USA le mois dernier sur le mondial U21 (6,4 buts par match). De retour avec sa génération, nul doute que le plus grand espoir des USA cherchera à placer sa nation sur la carte du handball mondial durant les deux mondiaux qu’il lui reste à disputer en sélections jeunes. Le tour des groupes A et B est à retrouver ici, celui des groupes C à E ici.

Antoine Piollat

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