Saintes veut monter en Proligue

Premier de la poule de N1 fédérale, l'US Saintes a fait part de sa volonté de monter en Proligue la saison prochaine. Le club attend de nouveaux partenaires pour réussir sa bascule dans le monde professionnel.

Y aura-t-il seize équipes en Proligue la saison prochaine ? Après quasiment deux saisons disputées à quinze - en 2023-2024, Villeurbanne avait jeté l'éponge assez tôt dans l'exercice - la deuxième division pourrait retrouver un nombre normal de participants si le club de Saintes, premier de N1 fédérale à l'issue de cette saison, parvient à mettre en place les conditions économiques de son installation dans le monde professionnel.

Des partenaires supplémentaires attendus d'ici mi-juin

Ses dirigeants ont en tout cas fait part de leur volonté d'atteindre ces prérequis dans un communiqué de presse diffusé en début de semaine. Le club a contacté la Ligue nationale de handball pour faire un point sur sa situation économique, et cet audit "révélait initialement un besoin de financements complémentaires" pour faire face aux exigences de la Proligue, renforcer la formation et assurer la pérennité du club. "Grâce à l’engagement fort de nos partenaires publics et privés, une partie significative de ces financements est d’ores et déjà réunie", rassure le club.

Reste cependant à renforcer encore cet engagement, avec des partenaires supplémentaires, pour s'assurer de répondre correctement au cahier des charges du monde professionnel. L'US Saintes appelle donc d'autres partenaires à rejoindre l'aventure sportive du club, d'ici la mi-juin. L'enjeu est sportif, mais il est aussi d'importance pour le territoire autour de la charmante sous-préfecture de 25000 habitants, en Charente-Maritime. L'accession en Proligue permettrait à la ville de disposer de sa première équipe professionnelle, et ainsi d'"accroître l'attractivité de la ville de Saintes". Les prochains jours seront donc décisifs pour atteindre cet objectif.

Un espoir pour éviter un nouveau statu quo après le renoncement de Dreux-Vernouillet

Pour la LNH, ce projet est plutôt une bonne nouvelle, même s'il doit encore être concrétisé. Après une saison dernière sans mouvement en fin de saison, la crainte du statu quo cette année encore était réelle, après le renoncement de Dreux-Vernouillet à poursuivre ses ambitions vers le monde professionnel en cours de saison. Mulhouse-Rixheim, troisième, cherche à consolider encore ses structures, après la montée avortée à l'été 2023. Laurent Olivier, président du club de Hazebrouck, quatrième, a l'ambition de proposer la montée de son équipe, mais il signifiait à La Voix du Nord le 8 mai dernier qu'il manquait encore 250000 € pour atteindre cet objectif.

Dernier de Proligue et théoriquement relégué en N1 pour la saison prochaine, Angers SCO reste à l'affut pour décrocher à nouveau son maintien en Proligue sur décision administrative. D'après les informations du Courrier de l'Ouest, le club devrait préparer un dossier de repêchage auprès de la Ligue, si les prétendants ne satisfont pas les exigences de la Commission nationale de contrôle et de gestion.

MG