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LNH - J21

Un match comme un autre pour le MAHB ?

, par Maxime Thomas

Guigou-Montpellier-2
Fidèle depuis toujours au MAHB, Guigou aura connu tout les derbys depuis 2001 et le retour de Nîmes en D1.
Nîmes-Montpellier, c'est l'assurance d'avoir une grande fête du handball avec les supporters du Parnasse et leur speaker qui répondront présent. Si la fête sera belle dans les gradins, la saveur particulière propres aux derbys semble s'être effacé au profit d'enjeux plus lourds pour les deux équipes dans cette fin de championnat. Gérard Didier, président emblématique des blue fox, semble confirmer ces impressions : "Les Nîmois jouent pour le maintien, alors que nous Nîmes fait partie des six finales qui nous reste pour le titre". Une différence d'ambition qui fait que Nîmes est souvent reparti défait du derby. Cette scène rejouée de David contre Goliath a pourtant faillit plusieurs fois sortir avec un score inattendu. À l'image de la rencontre dans l'Arena toute neuve contre les Karabatic, Bojinovic, Hmam qui c'est joué au buzzer (34-33); ou encore lors du renouveau du derby après un passage éclair en D2 où la désormais "Greenteam" a faillit rendre vert Montpellier (27-26). Seul, depuis 2005, la rencontre au Parnasse en 2012 avait sourit à Nîmes (25-21), mais ce fut une année de descente.

"Chaque derby reste haut en couleur"

Quant à savoir si le derby a perdu de sa superbe, l'emblématique supporter du MAHB replace les choses : "C'est clair, c'est le business qui fait ça avec l'évolution du championnat. Cependant pas une seule équipe, ni un seul match, n'est facile. Si Montpellier ou Paris dominent, on se régale entre l'orgueil des petits et la force des gros. [...] À l'époque des Puigségur et compagnie, c'était plus fort. Après, chaque derby reste haut en couleur". Un spectacle dans les tribunes où Montpellier sera représenté : "Il y aura 120 Blue Fox au Parnasse. Cela c'est toujours bien passé mis à part quelques hurluberlus." . La réalité du championnat est cependant plus forte, et dans cette optique : "Un but d'écart suffit". Gérard Didier, absent ce jeudi, garde des forces pour aller vers : "le plus beau titre qu'on ai jamais eu, avec tout les événements...". Plutôt que le 16 avril, une autre date est cochée au stylo rouge : "On attend le 7 mai. On aura alors une idée sur le final du championnat". Le 7 mai, ou l'accueil du PSG handball...