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La galère roumaine de Victor Alonso

, par Mocanu

victor alonso

Après une saison cauchemardesque en Roumanie au sein du club de Bacau, Victor Alonso espère vite rebondir dans un club allemand ou français. L’ailier espagnol de 25 ans se confie à Handnews à l’heure où les transferts commencent à se dessiner pour la prochaine saison.

victor alonso 2Victor, comment s’est passée ta première expérience à l’étranger au sein de Bacau ?

Mon histoire avec Bacau est très longue à raconter, mais je peux affirmer que ma première expérience en dehors de mon pays a été très mauvaise. Depuis le début, je me suis senti trahi car l’équipe n’avait pas les ambitions qui m’avaient été présentées avant que je signe. Le club me doit aujourd’hui cinq mois de salaire et est sur le point de déposer le bilan à cause de sa mauvaise gestion.

Ta saison a également été perturbée par une blessure …

Oui, je me suis blessé et cela m’a éloigné des terrains pendant cinq mois. J’ai dû me payer mon IRM, le club ne m’a pas soutenu et m’a expliqué que je devrais aller à Bucarest pour me faire soigner. J’ai donc décidé de retourner en Espagne et de me payer moi-même mon traitement.

Même si tu restes sur une expérience difficile en Roumanie, as-tu toujours pour ambition de retrouver la sélection nationale ?

Sincèrement, je sais combien il est difficile d’arriver en équipe nationale. Ce n’est pas non plus quelque chose qui m’obsède. Je travaille dur et je vais continuer ainsi pour que le sélectionneur me fasse confiance. S’il me rappelle, cela voudra dire également que je fais les choses bien avec mon club.

« La LNH connaît une croissance impressionnante »

Alonso EspagneVers quel championnat envisages-tu d’aller la saison prochaine ?

Cela fait plusieurs années que je pense au championnat français et à la Bundesliga. Ce sont deux ligues très compétitives. Elles m’attirent le plus et j’aimerais jouer pour un club allemand ou français. La LNH connaît une croissance impressionnante, que ce soit sur le plan sportif ou au niveau marketing. J’ai d’ailleurs eu l’opportunité de signer en France l’été dernier mais nous n’avions pas trouvé d’accord. Je ne ferme pas la porte non plus à d’autres championnats comme le Danemark, la Hongrie et la Pologne qui sont également en plein développement. Revenir en Espagne pourrait aussi être une option. Je suis un joueur polyvalent et physique, avec un jeu rapide porté sur les montées de balle. Je pense que mon style de jeu pourrait s’adapter à plusieurs championnats.

Tu souhaites donc tourner la page Bacau en retrouvant un club plus ambitieux ?

Oui, j’aspire à retrouver une équipe avec de belles ambitions et surtout avec une stabilité économique. Malheureusement, je suis déjà passé par des clubs qui ont désormais disparu, que ce soit Portland San Antonio, BM Valladolid, l’Atlético Madrid et peut-être bientôt Bacau. Je veux trouver une équipe où je n’aurais qu’à me concentrer sur le terrain et non sur le fait de savoir si je vais être payé à la fin du mois.

Propos recueillis par Olivier Poignard

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