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EHFCL (M)

Il va falloir savoir parler polonais !

, par Dalibor

Rocha Plock 2

Kielce pour un Montpellier en très bonne voie pour la qualification, Plock pour des Parisiens toujours dans la course pour la première place de la poule A, les deux équipes françaises engagées en Champions League seront aux prises avec des équipes polonaises ce weekend.

Le déplacement à Plock ne reste certainement pas le meilleur souvenir de la saison passée pour Nikola Karabatic. Et pour cause, puisque le dauphin éternel de Kielce est la seule équipe à avoir faire tomber le FC Barcelone la saison passée, en 56 matchs officiels. Mais le Wisla Plock de la saison passée n'est clairement pas celui de cette année, et celui de cette fin février est encore moins semblable à la formation qui avait arraché le nul face à Veszprem en septembre dernier (27-27). Et pour cause, les joueurs et l'encadrement sont plus préoccupés par leur avenir que par le reste, même si le Wisla, actuel sixième de la poule A, est en bonne position pour se qualifier pour les huitièmes de finale, avant d'affronter successivement le PSG et Veszprem. Manolo Cadenas, le coach espagnol en place depuis trois ans, a d'ors et déjà annoncé qu'il quitterait le club à la fin de la saison, son remplaçant a été annoncé cet après-midi, et sur le terrain aussi des changements sont à attendre. Le meilleur joueur de l'effectif, Nemanja Zelenovic, a quitté le club pour Magdeburg en décembre, Ivan Nikcevic devrait l'imiter l'été prochain, Rodrigo Corrales s'est engagé avec le PSG à partir de 2017 et, en coulisses, les tractations vont bon train pour constituer l'effectif de la saison prochaine.

Objectif première place

SERDARUSIC Zvonimir-Paris-PSG-200216-0857Côté parisien, bien moins de tracas de ce côté là. L'équation est simple en cette fin de phase de poules. Deux victoires, à Plock demain et face à Flensburg dimanche prochain, et le PSG finirait premier du groupe, sauterait la case huitièmes de finale et s'offrirait un quart de finale normalement assez abordable. Une autoroute vers Cologne en somme, et deux matchs en moins dans un calendrier surchargé. "La première place du groupe est l'objectif, et il faudra gagner samedi pour s'offrir une finale face à Flensburg" appuyait Patrice Annonay après la victoire à Chartres, durant laquelle les temps de jeu ont été partagé. Les Parisiens scruteront forcément le match des Allemands face à Veszprem, dans le choc de la journée. Une victoire des Hongrois ne serait pas forcément une meilleure nouvelle, et seules deux victoires assureraient la première place au PSG.

Montpellier peut surprendre Kielce

Crédit photo : Romain Polge
Crédit photo : Romain Polge

Pour Montpellier, l'équation est beaucoup plus simple depuis que Kristianstad s'est incliné face à Barcelone (24-31). Un point de pris sur les deux dernières rencontres, c'est la qualification assurée. Et même, sans prendre de point, il suffit que Kolding ne fasse pas un résultat à Mannheim face aux Rhein-Neckar Löwen pour que le compte soit bon. Et pourquoi ne pas prendre un point, voire plus, face à Kielce ce dimanche ? Bon, les hommes de Talant Dujshebaev peuvent encore prétendre à la première place de la poule, donc il ne faut pas compter sur eux pour débarquer en tongs à l'Arena. Mais Kristianstad leur a pris un point il y a quinze jours, et le Montpellier qu'on voit depuis une semaine n'a pas grand-chose à envier aux Suédois. Patrice Canayer commentait mercredi soir que la période difficile dont sort le MHB était peut être un mal pour un bien : "Peut-être qu'il nous fallait passer par cette période pour se rappeler des ingrédients qu'il fallait y mettre pour gagner. On a mis de l'intensité, on a eu moins de déchets techniques. Ce qui est intéressant, c'est que la victoire était dotée d'une énergie collective". Exactement les ingrédients que les Montpelliérains avaient mis la saison passée, quand ils avaient été s'imposer en Pologne (33-31).

Kevin Domas

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