Euro U20
Direction les demi-finales !
Face à l'équipe d'Islande, l'équipe de France a été cherché la qualification pour les demi-finales 38 à 31. C'est la troisième fois en trois compétitions que cette génération atteint le dernier carré. Ils connaîtront leur horaire et leur adversaire en fin de journée.
Ils ne peuvent pas s'empêcher de nous faire peur. Déjà en 2014, il avait fallut un dernier but de Yannis Lenne au bout du suspens face à l'Allemagne après une défaite sèche face à la Hongrie. L'été dernier, un nul qui compliquait grandement la compétition face à la Slovénie. Et hier, l'Espagne forçait les bleuets à vaincre ou périr. Après cinq minutes de jeu, le pronostic vital était engagé (0-3, 3'). Deux balles en tribunes, deux échecs en face à face avec Gretar Ari Gudjonsson, l'arrière Omar Ingi Magnusson qui a des tirs ouverts, l'ailier Odinn Thor Rikhardsson qui joue de son magnifique poignet. En somme, le pire scénario se dessinait après un début équivalent à celui de la veille. Cependant, on apprend de ses erreurs... Johann Delattre n'attend pas et pose son temps mort après trois minutes. Clairement, le discours n'a pas été tactique, mais les yeux dans les yeux, les mots ont du être posé. L'initiative paye, quatre minutes plus tard Etienne Mocquais égalise (4-4, 8e). Au quart d'heure de jeu, c'est l'Islande qui posait son temps mort (11-6, 15').
À l'usure
Sur le terrain rien n'a pourtant changé, on a bien le même sept de départ, le même schéma défensif et les mêmes enclenchements. Mais ce n'était pas la même équipe, rassurée, plus sûre d'elle et retrouvant son insolente réussite. Mehdi Harbaoui redevenait le mur rassurant du premier tour, Dika Mem le défenseur obstiné, Aymeric Minne le maître de l'attaque. L'idée de placer Vincent Maguy comme titulaire à la place de Romain Lagarde est également une idée payante, bonifiée lorsque ce que ce dernier le remplace et injecte une dose de fraîcheur bienvenue (12-10, 18e). Au fur et à mesure, le jeu se tasse. La fatigue des deux matches en deux jours se fait sentir, et à ce jeu les juniors français ont deux crans d'avance. Le score va se maintenir longtemps (12-10, 16-14, 24-22). Avant que Mehdi Harbaoui ferme boutique et que le score gonfle (27-24, 32-26). Avec un duo d'attaque Minne-Richardson décisif, les bleuets tuent définitivement la rencontre (36-28, 55e) que l'exclusion de Vincent Maguy ne perturbera pas. La faillite Islandaise n'est toutefois pas à minimiser, les bleuets devront encore élever leur niveau en demi-finale quelque soit l'adversaire. Et pourquoi pas revoir leur challenger de cette année l'Espagne. Après la Hongrie et la Slovénie, les ibères sont tout désignés.
La feuille de match
France | Buts | Sanctions |
Islande |
Buts | Sanctions | |||
1 | Mehdi Harbaoui | GB | 1 | Einar Baldvinsson | GB | |||
12 | Florent Bonneau | GB | 12 | Gretar Ari Gudjonsson | GB | |||
2 | Romain Lagarde | 3 | 2 | Odinn Thor Rikhardsson | 7 | |||
4 | Étienne Mocquais | 6 | 2x2' | 3 | Kristjan Orn Kristjansson | 0 | ||
5 | Florian Billant | 5 | 4 | Dagur Arnarsson | 0 | |||
6 | Lucas Ferrandier | 0 | 6 | Sturla Magnusson | 0 | |||
8 | Vincent Maguy | 4 | 3x2' | 7 | Hakon Dadi Styrmisson | 2 | ||
9 | Jonathan N'Goma | 0 | 8 | Aron Dagur Palsson | 0 | |||
14 | Tom Pelayo | 0 | 9 | Leonhard Thorgeir Hardason | 2 | |||
15 | Hugo Kamtchop-Baril | 3 | 10 | Egill Magnusson | 2 | |||
17 | Gabriel Nyembo | 0 | 11 | Ymir Orn Gislason | 4 | 2x2' | ||
18 | Aymeric Minne | 6 | 13 | Arnar Frey Arnarsson | 0 | |||
20 | Dragan Pechmalbec | 0 | 14 | Omar Ingi Magnusson | 5 | 2' | ||
21 | Yannis Lenne | 0 | 15 | Elva Orn Jonsson - MVP | 6 | |||
22 | Melvyn Richardson - MVP | 6 | 19 | Birkir Benediktsson | 3 | |||
24 | Dika Mem | 5 | 21 | Sygtryggur Dadi Runarsson | 0 |
Maxime Thomas