Nantes et Paris à la fin de leur marathon

Alors que Montpellier aborde un match sans enjeu, Paris et Nantes doivent, eux, toujours batailler pour la qualification. Et les deux équipes françaises seront opposées aux deux meilleures formations polonaises.

L'Europe, cette saison, est le terrain d'expression favori du Paris Saint-Germain. Huit matchs, sept victoires et une impression de force dégagée bien loin de celle, un brin suffisante et fragile, que les Parisiens véhiculent en Starligue. Depuis que Luka Karabatic est arrêté, à Paris, quelque chose ne tourne plus rond. La défense prend l'eau, l'attaque tourne sur cinq cylindres et le rendement s'en ressent. A Aix, c'est simple, les pivots parisiens, que ce soit Nielsen ou Damjanovic, n'ont pas pris un tir en soixante minutes. En attaque, l'absence de l'ainé de la fratrie Karabatic a enlevé du liant, laissant Sagosen et Hansen jouer arrêtés. Eh bien, bonne nouvelle, pour ce dernier grand rendez-vous européen de l'année civile, Nikola sera bien sur le terrain, et reposé. Et il y aura bien besoin de ça à Kielce, dans une ambiance d'une autre dimension que celle de l'Arena provençale. Si, sur le terrain, les Polonais, sont loin de leur brillant d'il y a deux saisons, l'ambiance de la Hala Legionow les transcende. D'ailleurs, ils y ont tenu Flensburg et Veseprem en échec cette saison, et écrabouillé Kiel (32-21). Paris a parfaitement négocié les trois premiers sommets hors catégorie de son automne européen. Il serait trop dommage de s'effondrer dans l'ascension du dernier.

Nantes "pas en position de faire des calculs"

Nantes aussi a géré de main de maitre ses rendez-vous d'octobre et novembre face à des concurrents directs. Kristianstad, Plock, Szeged, Zagreb, autant d'équipes avec lesquelles le H était à la lutte et qui ont fini avec une défaite dans la besace. Si les hommes de Thierry Anti ont fait un grand pas vers la qualification, une victoire face à la lanterne rouge du groupe Plock, ce soir, pourrait leur permettre de commencer à se placer en vue de la dernière ligne droite. "Mais attention, les équipes en difficulté maintenant peuvent être complétement différentes en mars. On n'est pas en position de faire des calculs, et ce n'est pas plus mal. Face à Plock, je m'attends à un match comme celui de Zagreb, face à une équipe qui n'aura rien à perdre. Et j'aimerais qu'il finisse pareil" sourit le technicien ligérien.

Montpellier pour rester sur sa série

"Ce match ne présente pas d'enjeu comptable mais mental. Il faut continuer sur cette invincibilité pour conserver la dynamique positive". Voilà tout l'enjeu pour les Montpelliérains de la réception de Besiktas, selon Erick Mathé, l'adjoint de Patrice Canayer. Les Héraultais sont assurés de leur première place, restent sur vingt matchs sans défaite, malgré la fatigue qui s'accumule. "Ce n'est pas parce qu'on joue en poules basses qu'on ne fait pas de déplacement, en plus sur les vols réguliers" insistait Vincent Gérard jeudi soir. Cette semaine, ses coéquipiers ont pu dormir à la maison et se reposer un petit peu. L'entraineur héraultais devrait profiter de ce weekend pour faire tourner son effectif.

Le programme du weekend

Samedi 25.11 HBC Nantes - Wisla Plock à 17h15 (en direct sur beIN Sports Max 4)

Dimanche 26.11 Montpellier HB - Besiktas à 16h45 (en direct sur beIN Sports Max 7) Vive Kielce - PSG Handball à 18h55 (en direct sur beIN Sports 3)

Kevin Domas