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Mondial - Gp. C

La Tunisie nouvelle génération face aux "gros" d'Europe

, par Kucerka

On l'a vue à Bercy lors du tournoi Razel-Bec, la Tunisie en pleine reconstruction a montré des choses intéressantes notamment en deuxième mi-temps face à la France. Mouna Chebbah nous parle de cette phase de transition de son équipe qui débute face à la Russie dans le Groupe C.

Lorsqu'on évoque la Tunisie on pense certainement à cette belle équipe qui, en 2014 remportait la Coupe d'Afrique des Nations avec déjà au poste de demi-centre, Mouna Chebbah qui après Viborg est arrivée en France au HBC Nîmes avant de rejoindre Chambray. Mais il n'en est plus. Des départs à la retraite en chaîne ont laissé la place à une nouvelle génération qui tente de faire son nid avec une constante, Mouna Chebbah à la mène. Cette formation tunisienne menée par Issam Lahiani a montré à Paris, lors du tournoi Razel-Bec, qu'il lui manquait de l'expérience pour pouvoir tenter un coup face aux grosses équipes. Donc pas d'illusion pour la demi-centre de Chambray, lucide sur le niveau actuel de son équipe. "Beaucoup de joueuses sont parties en même temps. Maintenant l'équipe est jeune et la transition sera difficile. Beaucoup sont en train de vivre leur première expérience internationale" analysait-elle. Et c'est vrai, on l'a vu face à la France où malgré une première mi-temps difficile, des bonnes choses sont ressorties. "Il faut que l'on garde le positif et cette deuxième période où on a joué plus relâchées. Il faut qu'on se base sur ça pour repartir et reconstruire derrière, c'est un travail qu'il faut mener sur le long terme" continuait-elle. Construire, c'est donc l'objectif majeur des Tunisiennes dans ce mondial où elles ont de minces chances de passer les poules. "On sait très bien qu'on n'a pas de chances face à la Russie championne olympique ou même face à d'autres équipes qui jouent ensemble depuis des années, mais on va travailler" relativisait Chebbah "Le Japon est la seule équipe contre qui on peut espérer quelque chose. On peut éventuellement tenter de créer une surprise, j'essaie de toujours garder de l'espoir" souriait-elle. Il est vrai que la phase de poules s'annonce compliquée pour les Maghrébines.

La Russie logique favorite ?

Et pour cause, l'ogre russe qui se dresse face à elles lors de cette première journée impressionne toujours. Malgré sa contreperformance en Suède l'année dernière (7e place), Trefilov compte bien se racheter et ne pas laisser de points en route. En préparation, lors de la Molberingen Cup, les Russes ont arraché le match nul lors de la dernière journée face à la Norvège (27-27) après l'avoir emporté de justesse face à la Hongrie (35-33) et après avoir été accrochées par la Corée (30-34). Il n'en reste pas moins que le Danemark et ses jeunes, continuent de progresser et ont clairement une carte à jouer dans ce mondial. Quatrièmes du dernier Euro, les coéquipières de Sandra Toft arrivent avec l'envie de confirmer un tel résultat même si lors de la dernière étape de Golden League en France, les Russes avaient pris le dessus (30-34). Sans oublier le Brésil d'Eduarda Amorim, l'arrière gauche de Györ, champion du monde en 2015 qui reste le pays non européen le plus dangereux dans ce mondial. Mais aussi le Monténégro, qui retrouve des joueuses expérimentées dans son effectif et qui est désormais dirigée par le Suédois, Per Johansson qui remplace Dragan Adzic. La Russie part donc favorite de ce groupe avec des poursuivants qui s'annoncent être coriaces...

le programme de ce samedi

14.00 Russie - Tunisie 17.45 Brésil - Japon 20.30 Danemark - Monténégro

Maxime Cohen

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