Starligue - J4
Montpellier frappe fort à Nantes
Dans un duel au sommet, Montpellier a mis un terme à l'invisibilité de Nantes à la Trocardière (27-30, FM). Une victoire due à une belle deuxième période ducMHB qui est monté en puissance et a gommé les erreurs de la première où en revanche, le H faisait la course en tête.
Nîmes était la dernière équipe à s'être imposée à Nantes en championnat, c'est cette fois son meilleur rival, Montpellier, qui est parvenu à faire tomber le H. Pourtant les choses étaient mal engagées pour la bande de Patrice Canayer qui a longtemps couru après le score. La faute à un Nantes efficace, qui a souvent trouvé Nicolas Tournat en pivot et qui surtout, faisait moins de fautes techniques en attaque. Cela a été le gros point noir des Montpelliérains en première période. Sur le jeu au près, les Héraultais se sont cassés les dents sur la 0-6 nantaise qui remplissait sa part du travail. Le H pouvait alors se faire plaisir sur le jeu rapide et prendre les devants. Pas de quoi ravir Vincent Gérard qui n'a pas hésité à donner de la voix pour faire part de son mécontentement auprès de ses coéquipiers. C'est sûrement ce qui a poussé les Montpelliérains à faire mieux pour recoller au score avant de rentrer au vestiaire avec seulement un but de retard (15-14, MT).
Montpellier plus réaliste
De toute évidence, on pouvait se douter que Montpellier n'allait pas en rester là. La détermination était affichée et portée par un homme entre autres, Valentin Porte. L'arrière droit international a fait un festival dans La défense nantaise, marquant dans à peu près toute les positions et en délivrant des caviars à ses coéquipiers qui n'avaient plus qu'à pousser le ballon dans les filets ligériens. C'était donc au tour de Nantes d'avoir un coup de mou et de subir les foudres d'un Montpellier qui avait visiblement repris des couleurs. Avec une défense un peu plus ferme dans le secteur central, Vincent Gérard pouvait alors s'illustrer plus facilement pour faire douter ses adversaires qui n'ont trouvé le but qu'à douze reprises en deuxième période. Trop peu donc pour inquiéter le MHB qui à l'aube du money-time ne baissait pas d'intensité et continuait à garder un but difficilement prenable(25-27, 53'). La fin de match a donc logiquement tourné à l'avantage d'un Montpellier plus réaliste en fin de rencontre et qui reste donc seul club invaincu avec le PSG, qui doit encore affronter Saint-Raphaël à Coubertin (27-30, FM).
Maxime Cohen