Starligue - J8
Nîmes réussit son pari!
« C’est un truc de ouf! Qu’est-ce que vous voulez dire? » concluait un Rémi Desbonnet heureux et soulagé d’avoir fait tomber le PSG après un dernier pastis symbolique dans un Parnasse en ébullition. On savait les Nîmois capables de tout, ils l’ont montré ce soir face à un Paris qui n’était pas dans son meilleur jour. « Depuis le début de saison, on sait qu’on peut compter les uns sur les autres, si un mec se fait passer, il sait qu'il a deux copains qui vont venir l’aider » se félicitait Rémi Salou. Les valeurs montrées depuis le début de la saison par le troisième de Starligue ont encore fait des miracles face à Paris, qui était jusqu’alors, le seul à avoir remporté tous ses matchs. L’an passé avec un Thierry Omeyer exclu très tôt dans la rencontre Paris avait réussi à s’extirper du piège gardois mais cette fois il n'en a rien été. Agressés par une défense valeureuse, les coéquipiers de Sander Sagosen, passé à coté de son sujet ce soir 1/5 au tir et 3x2' à la 40e), devaient multiplier les temps de jeu pour s’ouvrir une brèche, mais une fois celle-ci ouverte, il fallait battre Rémi Desbonnet, qui n’est toujours pas descendu de son nuage. Avec 21 arrêts à 46% il a encore pu lancer les siens en contre attaque pour creuser les écarts (13-10, 23’), ce que son adversaire du soir n’est pas parvenu à faire (0 but en contre-attaque en première période). Le PSG était donc bousculé et rentrait au vestiaire avec trois longueurs de retard à la pause (16-13, Mt).
Défense de fer
Nîmes semblait marcher sur l'eau mais avait sûrement en tête le dernier quart d’heure de la saison passé où la victoire leur avait échappé. Cette fois, dans une salle survoltée qui avait tous ses sièges d’occupés, rien ne semblait pouvoir arriver à l'Usam. A commencer par Elohim Prandi, venu suppléer un bon Quentin Dupuy en première période, qui s’est par la suite plus occupé des tâches défensives. L’ancien d’Ivry a fait une belle entrée pour, en fin de match, donner le but de la victoire sur un jet franc protégé, loin d’être évident. Cela est venu concrétiser le bon travail défensif autour de Dupuy et Salou pendant soixante minuets, qui a permis de récupérer un bon nombre de ballons, bien exploités par la suite. Si Nikola Karabatic tentait d’insuffler un retour en remettant les siens à hauteur après un petit passage à vide des locaux, rien n’y faisait (24-24, 52'). « Pendant le match on n’a pas douté, Paris n’était sûrement pas dans un bon jour, on a saisi notre chances » et c’est sûrement ce point important, que soulignait Rémi Salou qui a fait la différence dans le money-time. C’est donc dans la logique des choses que sous l’air de Joe Dassin « Dans les yeux d’Emilie » (Joué les soirs de victoire à Nîmes), que la bande de Franck Maurice pouvait fêter sa victoire face à Paris (26-24, FM).
De Nîmes, Maxime Cohen.