Recherche

Pas de résultat

Veuillez taper au moins 3 caractères...

TDC

Paris décroche le premier ticket pour la finale

, par Lanfillo

Paris s'est imposé assez facilement face à Saint-Raphaël lors de la première demi-finale du Trophée des champions (35-28). Les Parisiens ont dominé toute la rencontre.

Paris et Saint-Raphaël avaient l'honneur d'ouvrir le week-end du Trophée des champions, dans un Kindarena de Rouen loin d'être rempli. Le champion de France en titre, favori naturel, a tenu son statut en début de match. Luka Stepancic marque quatre des cinq premiers buts du PSG et met son équipe sur de bons rails (5-2, 8'). Mais Paris est aussi aidé par son adversaire qui manque son entame de match en perdant beaucoup de ballons ou en butant sur un bon Thierry Omeyer. Quand Joël Da Silva décide de poser son temps-mort, Paris a déjà six longueurs d'avance (9-3, 13'). Néanmoins, ce temps-mort met les Varois dans le match, et grâce notamment à des buts de Mirsolav Jurka, Saint-Raphaël revient à trois buts (11-8, 20'). Mais les Parisiens peuvent refaire l'écart en supériorité numérique (13-8, 23'), et grâce à un arrêt sur 7 mètres de Rodrigo Corrales devant Raphaël Caucheteux, Paris récupère une balle de +6 dans la dernière minute que ne gâche pas Sander Sagosen (17-11, 30').

Le show Sagosen

On ne doutait pas des capacités du Norvégien, entré à la quatorzième minute, à s'imposer dans l'effectif parisien. En deuxième mi-temps, le transfuge d'Aalborg est inarrêtable. Dès qu'il trouve une fenêtre de tir – souvent plein axe – il fait mouche. Il est l'atout maître pour permettre au PSG de maintenir l'écart de six buts face aux Raphaëlois qui ne déméritent pas (21-15, 37' ; 25-19, 42'). Il va de soi que Sagosen, meilleur buteur du match (8 buts), a été nommé meilleur joueur de la rencontre... « On sait que pour les battre, il faut faire un match parfait, et qu'eux soient un peu nuls », souriait Geoffroy Krantz après le match. Son équipe n'a jamais pu revenir à moins de six buts. « On a tenté des choses qu'on n'a pas réellement travaillé, une défense 5-1... Mais leur nouvelle recrue Sagosen va bien aussi en un contre un ! »

Uwe Gensheimer, lui aussi très prolifique, aggrave l'écart (29-22, 47'). Paris n'a alors plus qu'à assurer. Avec une bonne défense, une bonne performance de gardiens et un jeu d'attaque intéressant quelques soient les joueurs alignés (seul Jovo Damjanovic n'est pas entré sur le terrain), ce Paris-là était trop fort pour une équipe de Saint-Raphaël pas encore vraiment au point. L'écart, monté à neuf buts (34-25, 56'), est finalement de sept unités (35-28). Logique sur la rencontre, et éloquent pour traduire l'écart entre les deux équipes. « On a réussi à maintenir un écart conséquent, donc c'est la preuve qu'on n'a pas plus faibli que ça », remarquait Nedim Remili. Paris reste donc en lice pour conserver un titre qui lui appartient depuis trois saisons.

La feuille de match :

Paris-Saint-Germain – Saint-Raphaël : 35-28 (17-11).

Arbitres : MM. Buy et Duclos

Paris-SG. Gardiens : Omeyer 11 arrêts (41%), Corrales 4 dont 1 pen. (25%). Joueurs de champ : Gensheimer 6 buts (dont 2/3 pen.), Mollgaard, Stepancic 5, Sagosen 8, Kounkoud 1, Damjanovic, Remili 5, Abalo 1, L. Karabatic 2, Hansen 1 (dont 1/1 pen.), Narcisse (cap) 2, N. Karabatic 2, Nahi 2. Entraîneur : Zvonomir Serarusic. Exclusions : Sagosen (17'), L. Karabatic (31', 36'), N. Karabatic (39', 57').

Saint-Raphaël. Gardiens : Popescu 12 arrêts (29%), Demaille 2 (33%). Joueurs de champ : Krantz 2, Simicu 4, Abily (cap) 2, Sarmiento 1, Lynggaard 1, Kolakovic, Jurka 4, Caucheteux 7 (dont 4/6 pen.), Vigneron 2, Trottet, Krakowski 2, Dipanda 2, Karalek 1, Hmam. Entraîneur : Joël Da Silva. Exclusions : Hmam (15'), Caucheteux (20'), Lynggaard (22'), Vigneron (34'), Dipanda (37', 48'), Simicu (43').

Mickaël Georgeault

3
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x