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Dunkerque et le Final Four, la triste série continue

, par Dalibor

Etre battu par Paris en demi-finale de la coupe de la ligue, il n'y a rien de honteux à cela. Mais les Dunkerquois n'ont pas renvoyé une image des plus combatives hier aux Arènes de Metz.

Pourtant, les Dunkerquois étaient prévenus. Leurs deux dernières participations au Final Four de la coupe de la ligue s'étaient terminées en haut de boudin. Un revers face à Toulouse en 2015 (26-31), un autre face à Nantes la saison passée (25-34) avaient laissé un goût amer à Patrick Cazal. Mais il n'ont pas retenu la leçon. L'échec face à Paris hier, dans un match trop rapidement plié et où Dunkerque n'a montré que trop peu d'intensité défensive, prolonge cette triste série. "Ce soir, on dégageait de la peur, peur d'aller au combat en défense et de faire des gros duels en attaque. On ne prend qu'une seule fois deux minutes en première période, c'est symptomatique. On a joué comme une petite équipe, c'est triste" rageait le capitaine et gardien de but William Annotel. Les Parisiens n'ont même pas eu à forcer leur talent, juste à s'appuyer sur leur solidité défensive et sur les arrêts de Thierry Omeyer pour récupérer les ballons. Et comme, à l'autre bout du terrain, tous les tirs faisaient mouche ou presque (seulement quatre arrêts pour la paire Grams-Annotel), l'addition est salée. "On les a laissé jouer leur handball, il y a eu de gros manquements au niveau de l’agressivité et de la détermination" déplorait lui aussi Baptiste Butto.

Rebondir dès mercredi

Alors, bien sûr, il faut quand remettre les choses à leur place et se dire que le Paris d'hier était sûrement bien trop haut pour cette équipe de Dunkerque. Et c'est d'ailleurs ce sur quoi Patrick Cazal, le coach nordiste, voulait appuyer. "Je dois mesurer ce que j'attends de mes joueurs, mais aussi prendre en considération l'adversaire. Sur cette défaite-là, il faut mettre en avant la qualité de Paris. Exploser l'année dernière face à cette belle équipe de Nantes ou cette année face à ce Paris-là, il n'y a pas de honte" voulait nuancer l'entraineur, qui n'avait quand même pas hésité à parler de "honte", justement, l'an passé à Reims. Il lui faudra relancer ses troupes pour, dès mercredi, aller chercher une victoire qui comptera forcément dans la course à l'Europe. Après le revers à la maison face à Aix d'il y a dix jours, Dunkerque n'a désormais plus le droit à l'erreur. "Il va vite falloir relever la tête. Le constat est sévère, on a été ridicule ce soir. Mais si je le suis, c'est en espérant qu'on rebondisse dès mercredi" terminait Annotel. Qui aurait souhaité une autre fin à son aventure dunkerquoise en coupe de la ligue que ce match à peine disputé...

A Metz, Kevin Domas

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