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LFH - J1

Les favoris ont répondu présent

, par Kucerka

Crina Pintea (Paris)

Après sa conférence de presse de rentrée lundi, la LFH faisait son grand retour sur les parquets français ce mercredi. Sur toutes les affiches proposées, les équipes favorites ont répondu présent et devront renfiler leur tunique samedi pour jouer le deuxième acte. 

Jour de rentrée des classes en LFH, tout le monde a répondu à l'appel, ou presque. Pas de surprise pour cette première, mais déjà des batailles. Cela a été le cas à Saint-Amand, où le promu a posé des problèmes. Chambray a en effet eu du mal à se défaire des Nordistes qui sont restées accrochées jusque dans les dernières minutes. Il a donc fallu mettre un bon coup de cravache pour bien finir. Pas plus de quatre buts ont séparé les deux équipes en deuxième période alors que le premier acte avait été relativement accroché (8-9 MT). Hadja Cissé, a mis le feu aux poudres pour sa première sous la tunique amandinoise avec un beau 9/9 au tir tandis qu'en face, c'était Caroline Valente qui était en forme (10/10). Un duel qui a tout de même tourné en la faveur du groupe de Guillaume Marques qui prend ses premiers points de la saison au terme d'un match accroché (22-24, FM). Ca s'est aussi battu à Nantes, où Nice venait jouer. Malgré leur bonne préparation estivale, Nantaises et Niçoises ont eu du mal à trouver le chemin des filets. Entre autres, des pertes de balle caractéristiques d'un premier match mais aussi des bonnes gardiennes, bien en place. Côté ligérien, c'est Armelle Attingré qui s'est faite remarquer (8 arrêts pour 17 tirs) alors qu'Hatadou Sako a aussi fait le travail dans le but azuréen (9 arrêts pour 30 tirs). Pas suffisant pour autant pour que l'une des deux équipes ne prenne réellement le dessus. Il a fallu attendre la dernière minute pour que Camille Ayglon-Saurina vienne libérer les siennes sur une dernière réalisation qui offrait tout de même une possession à Nice. Un ballon qui n'a finalement servi à rien et a permis à Nantes de l'emporter dans sa salle (22-21).

Brest et Metz solides

Les deux derniers finalistes du championnat de France n'ont pas fait les choses à moitié. Tant bien Metz que Brest. Pourtant, le champion en titre était opposé à une équipe de Toulon qui s'est bien renforcée à la mi-saison, mais toujours en quête d'automatismes. Un manque de précision dans le jeu qui s'est payé cash en deuxième période (28-20, FM). Brest était lui opposé au promu, Bourg-De-Péage, qui l'attendait dans un complexe Vercors plein comme un oeuf. Malgré cette belle ambiance, les coéquipières de Cindy Champion n'ont rien pu faire en face de l'ogre brestois. Pourtant elles ont tenté de résister mais ça n'a pas duré plus d'une période. Trente minutes qu'elles ont terminé avec seulement cinq longueurs de retard (6-11). C'est après que les affaires se sont compliquées. Des périodes de creux qui ont fait le plus grand bonheur d'Ana Gros qui a bien pris ses marques en Bretagne (7/11). Même si en face, Johanna Lombardo (5/7) tentait de faire revenir les siennes, franchir Cléopatre Darleux était trop compliqué. La gardienne récemment élue MVP de la saison 2017-2018 était encore en forme avec 15 arrêts au total. Une prestation sérieuse pour le BBH qui peut rentrer serein dans le Finistère (19-32, FM).

Paris et Besançon tranquilles

Lucie Satrpova (Paris)

A Issy-Les-Moulineaux, dans le Palais des sports Robert Charpentier, on sentait que les vacances n'étaient pas terminées et qu'un bon nombre de supporters du Paris 92  n'en étaient pas encore rentrés. Cela n'a pourtant pas empêché les Parsiennes de gagner contre  Fleury. Face à une formation loirétaine en difficulté, les protégées d'Arnaud Gandais ont rempli leur part du contrat. En menant les débats du début à la fin (14-11, MT) elles ont pu tranquillement terminer la rencontre devant. L'unique recrue du club de la capitale, Lucie Satrapova, a fait forte impression dans le but avec 15 arrêts au total (47%). Une prestation complète qui lui permet de finalement remporter ce premier match à domicile (26-22). Tout comme Besançon qui se déplaçait à Dijon pour déjà jouer un derby. Même si Barbara Moretto remettait les siennes à hauteur de l'ESBF en première période (6-6, 18'), Dijon a eu du mal à rivaliser. Chloé Bouquet était imparable (6/6 au tir) et la bande de Raphaëlle Tervel faisait course en tête (8-11, MT). La deuxième mi-temps était aussi maîtrisée. Alice Lévêque donnait un huitième but d'écart à son équipe (10-18, 42') qui a tranquillement géré la fin de la rencontre. C'est donc une première victoire en Bourgogne pour Besançon qui démarre bien sa saison (21-27, FM). 

Maxime Cohen.

Les résultats: 

Saint-Amand / Chambray 22-24

Bourg-De-Péage / Brest 19-32

Paris / Fleury 26-22

Metz / Toulon Saint-Cyr 28-20

Nantes / Nice 22-21

Dijon / Besançon 21-27

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ANues
ANues
5 années il y a

faut qu'on m'explique. chaque année handaction et même handnews nous donnent les budget/masse salariale des équipes. issy paris est en général le 3e budget et t'as l'impression que le club a pas mis d'argent pour faire venir des joueuses expérimentées 🙁

donc hier Issy Paris nous l'a rejoué comme avant avec un effectif réduit, on prend même une joueuse de N1 pour compléter à 12. Oftedal toujours dans le pied en vrac de la fin de saison dernière et ça va durer des semaines encore (c'est con parce qu'elle ne réussi bien que son tout premier mois de jeu, après c'est Casper le fantome), Deba pas sur la feuille de match non plus

pour résumer, ça ressemblait a un match de prépa, mais réussi cette fois.
Certaines sont déjà dans le bain : Horacek, Pintea, fofana
D'autres reprennent leurs mauvaises habitudes: Sercien (0/5), toujours pas ça, pourtant y a eu enfin des tirs cadrés, Mazens qui rate ses tirs (coins beaucoup trop long)
Sonja Frey qui me semble toujours pas au niveau qu'elle avait à Dijon (ne parlons pas de comparaison avec Stine Oftedal). Et timide rentrée infructueuse de Veronika Mala.
Quand on n'a pas de banc on bricole comme on peut, donc a un moment on a Bulleux en Arrière droite, Deborah Lassource en arrière gauche (mais qui a montré des choses intéressantes)
Belle surprise de la gardienne Tchèque qui a fait un bon match à la Solberg/Attingré

Par contre Gandais a beaucoup fait jouer Pintea, elle a du jus et de la niaque mais c'est que le premier match de la saison et le calendrier surchargé de septembre fera des dégats à ce rythme.

Les kung-fu ça se travaille à l'entrainement! 3 du côté isséen, les deux premiers totalement foirés, et le 3e superbe.

Les enchainements sont pas super pour créer du déséquilibre dans la défense. Pas de jeu sans ballon.

Coté Fleury bcp de jeunes aussi. Y a plus Melissa agathe et ça se sent.
Lacrabère nous a fait la surprise d'être déjà de retour, pas de tirs de loin mais les missiles pour les 7m sont au point (elle remplace efficacement Paule Baudouin pour ce job). Elez qu'on avait vu à Metz y a qq années, ben ç'est plus ça. Louise Sand qui a besoin de juste 50 cm d'espace pour planter le ballon côté loin waoh (la jeune ailière d'Issy Alice Mazens devrait vraiment en prendrede la graine!). Et la brésilienne De Paula a toujours des appuis de feu, mais pour le coup elle a quand même été mieux contenue que les matchs contre Issy l'an passé

Fleury c'était un adversaire de même niveau qu'Issy. Les deux prochaines matchs à domicile c'est contre les prétendants au titre, donc la catégorie au dessus. Là y aura pas de suspence.

Jean
Jean
5 années il y a

Attention avec les chiffres des budgets annoncés !
La LFH ne peut pas (en même temps elle ne les a pas) donner les budgets « réels ».
Un exemple ; les contrats de droit à l’image de certaines joueuses qui sont faits dans des pays étrangers et qui ‘e rentrent pas dans le budget des clubs…
D’après vous comment certains clubs peuvent s’offrir des jeunes de top niveau sans avoir officiellement une grosse masse salariale ?

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