Nationale 1
Le temps des vacances
La saison de nationale 1 s'achève enfin. Une saison à 26 rencontres, où le suspens aura été maintenu jusqu'au bout pour les descentes, tandis que les montées se sont jouées assez rapidement. Le champion Grenoblois fait de son côté l'unanimité.
Le champion : Grenoble
Rencontrés au coeur du derby face à la réserve de Chambéry, les dauphinois avaient alors fait forte impression. Une impression qui ne s'est pas démentie tout au long d'une saison où seuls Strasbourg, Belfort et Gonfreville auront réussis à faire tomber l'équipe de Aziz Benkhala. Jouant avec les différents atouts de son effectif pour s'adapter à ses adversaires, Grenoble aura su construire un groupe conquérant, ce qui était loin d'être acquis e début de saison. Assuré d'être champion trois journées avant la fin, les grenoblois auront pu fêter leur titre lors d'une soirée spectacle face à Lanester (32-24). Le club héritier de l'entente sportive de Saint-Martin d'Hère découvre pour la première fois la proligue avec sa nouvelle structure.
Direction la proligue pour Strasbourg
On peut finir quatrième de Nationale 1 et jouer en Proligue à la rentrée. C'est l'histoire que racontera Strasbourg l'année prochaine, lorsque le club alsacien tentera de rester une année de plus au second échelon national. Quatrième, c'est cependant sévère pour une équipe qui aura connu un début en dent de scie avant de se montrer très solide... Jusqu'aux deux dernières journées face à Gonfreville (26-27) et Villeurbanne (32-34). Largement devant l'autre prétendant à la montée Valence, six points dessous et qui retentera peut-être sa chance l'année prochaine. Rageant pour Angers-Noyant qui a connu des déboires financière, et un changement de président en mai les privant d'une montée qu'ils auraient eu (3e). Les temps sont plus noirs que rouge pour les angevins qui voient partir nombre d'éléments important en clotûre de saison (Andréa Parisini, Julien Salmon, Benoît Galas, Maël Vandelanoote...).
Les centres se maintiennent
Ils étaient quatre centres de formation à évoluer au troisième échelon national et aucun n'avait réussis à passer le cap des play-off. Tournés vers l'élites, les difficultés ont pu s'accumuler chez certains, à l'image de Chambéry ou de Paris qui "perdaient" des joueurs au fur et à mesure de la saison pour aller voir plus haut... Et parfois ailleurs, à l'image du pivot Edgar Dentz parti tenté l'aventure à Nice. Si la réserve parisienne a tenu le cap sans trop de difficultés, les autres auront pu passer des mauvaises soirées mais au final tout le monde arrive à bon port. Pour l'anecdote, dans les duels des academie, Chambéry est passé devant Montpellier à la dernière journée dans un match un peu fou (9-17 ; 29-27) joué dans l'ancienne salle de Boutron.
La N2 en héritage
Si la région AURA sourit d'avoir un champion national, elle perd deux places fortes avec les descentes de Villefranche et de Saint-Etienne, auquel s'ajoute Semur-en-Auxois. Une poule B de play-down où Epinal aura poussé un grand ouf de soulagement à la sortie du dernier match face - justement - aux stephanois, victoire nette qui condamnais les autres équipes. Pas de surprise pour le Stade Valeriquais, jamais dans le bon tempo cette saison, tandis que Bruges aura tout tenté face à Oissel Rouen (32-27) mais Saintes l'emportant à Hazebrouck (34-28), Bruges est forcé de laisser place en emportant Rouen avec lui. L'année prochaine, Rezé, Folschviller, Gien Loiret, Nogent, et la réserve de l'USAM Nîmes découvriront ou re-découvriront la N1. Mais avant place aux vacances pour des équipes qui auront été cherché leur titre de N2 parfois de haute lutte.
Maxime Thomas