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Starligue

Ivry, le changement dans la continuité

, par Dalibor

Après quatre ans sous la houlette de Ratsko Stefanovic, Ivry a changé d'entraineur cet été. L'occasion de redynamiser le projet, sans pour autant retourner la table.

En gardant son entraineur et un groupe quasiment inchangé l'été dernier, on avait parfois l'impression qu'Ivry s'était un peu endormi sur ses lauriers. Un peu ronronnant, le groupe emmené par Ratsko Stefanovic avait été chercher une dixième place en championnat sans coup d'éclat, ou presque. Si on excepte une victoire de prestige face à Nantes, les Ivryens avaient fait ce qu'on attendait d'eux, battre les équipes à sa portée. Pour donner un coup de fouet, le président François Lequeux et le directeur sportif Pascal Léandri ont choisi de renouveler le staff. A la place de Stefanovic et de David Degouy arrivent Sébastien Quintallet et Benoit Peyrabout. Le premier vient d'offrir, en juin dernier, une montée surprise à Pontault-Combault. Le second occupait la place de directeur sportif au club de Serris, après un court passage sur le banc de Saint-Gratien. Leur arrivée va sûrement bousculer les habitudes, mais comptent-ils vraiment repartir de zéro ? "Le groupe a déjà une histoire commune, un socle tiré des saisons précédentes. Là dessus, on compte modifier certaines choses, sans pour autant tout chambouler. Il va falloir faire l'amalgame entre des joueurs qui, pour la plupart, se connaissent et un staff qui arrive" explique Quintallet.

Les signaux sont au vert

Et pour l'instant, les choses fonctionnent plutôt bien. Deux victoires en autant de matchs amicaux, face à Vernon et Tremblay. Tout n'est pas parfait mais les signaux sont au vert. Linus Persson, l'arrière droit suédois, semble taillé pour les joutes de la Starligue, avec un gros physique et son tir de loin. Michal Kopco, le pivot slovaque, offre des garanties défensives et Mate Sunjic, fidèle à ce qu'il proposait à Créteil il y a deux ans, s'est rapidement remis dans le bain. On attendre de voir à l'oeuvre Yoel Cuni, le dernier arrivant, mais son compatriote Yosdany Rios est déjà bien en forme, contrairement à l'été dernier, donnant l'impression qu'Ivry a déjà trouvé la bonne carburation. "On est dans nos temps de passage. Forcément, quand on est entraineur, on a tendance à voir ce qui ne va pas. Mais dans ce que mettent les garçons en terme d'abnégation, je suis plutôt satisfait" constate le coach, qui ne se prive pas de lancer les jeunes du centre de formation dans le grand bain. "Ca nous permet de commencer à anticiper des solutions, cela nous sera toujours utile pendant la saison."

Pourquoi ne pas améliorer le quotidien ?

Car l'an passé, bricoler avec les jeunes, Ivry a été obligé de le faire à cause des multiples blessures qui ont diminué son effectif. Et si, on l'espère, cette malchance ne les poursuivra pas, en revanche, les objectifs n'ont pas changé. Le maintien parmi l'élite est érigé en priorité numéro un, quitte à penser à aller chercher plus loin après. "Il faut être conscient que ce sera très compliqué, qu'il va falloir faire encore plus si on veut améliorer le quotidien du candidat au maintien que nous sommes" appuie Quintallet. Qui, il y a quelques années, a transformé Pontault en un potentiel champion de Proligue après l'avoir sorti des tréfonds du classement. Pas surprenant, donc, de sentir quelques similarités entre son discours ivryen et celui qu'il tenait encore en début de saison dernière en Seine et Marne. "Ou on accepte notre statut de petit Poucet et on se bat pour faire le résultat attendu, presque minimal, c'est à dire le maintien. Ou on se dit que, peut-être, en bossant plus, on peut grapiller une ou deux places. C'est un état d'esprit qui m'a toujours animé et j'ai envie de le faire passer à mes joueurs, qu'ils ne se contentent pas de ce qu'on leur demande" termine-t-il. A Ivry, les choses ont changé. Sans faire trop de bruit.

Kevin Domas

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