Starligue - J14
Nantes impérial, Saint-Raphaël à l'arraché
Derrière Montpellier, vainqueur à Chambéry, les poursuivants ont également pris les points hier soir. Avec plus ou moins de difficultés.
Ce matin, Montpellier est toujours leader du championnat, après l'avoir emporté sur le terrain de Chambéry (30-21). Et derrière, c'est le status quo, ou presque. Nîmes jouant ce soir à Massy, c'est Paris qui prend provisoirement la place de dauphin, après avoir dominé Saran (40-31). Après dix minutes de jeu, on pouvait pourtant penser que les Parisiens étaient repartis pour s'embourber face à un adversaire qui s'était incliné d'un but à Coubertin la saison dernière. Mais ce n'était qu'une impression ca cet avantage de trois buts (5-8ç les hommes de Fabien Courtial n'allaient pas le garder longtemps. Encore dans la course à la pause (18-20), ils allaient prendre un éclat au retour des vestiaires, la faute à un Thierry Omeyer infranchissable. Et forcément, quand Paris ne prend pas de but et se mmet à courir, les adversaires plient l'échine. En quatre minutes, Paris allait infliger un 6-0 à son adversaire pour plier la rencontre, grâce à la vista d'Uwe Gensheimer (28-19, 36').
Saint-Raph' galère, Nantes déroule
Derrière, Saint-Raphaël recolle au trio de tête, à égalité de point avec Nîmes. Mais que ce fut laborieux face à Cesson-Rennes ! Les hommes de Joël Da Silva ont été derrière toute la rencontre et ce n'est que dans les ultimes instants que Raphaël Caucheteux a finalement libéré les siens, alors que les Bretons avaient la balle de la gagne. Auparavant, c'était surtout un duel de gardiens auquel on avait assisté, avec un Popescu encore une fois impeccable (17 arrêts) tandis que Kévin Bonnefoi avait parfaitement tenu la comparaison (14 parades). Et malgré une base arrière aux abonnés absents, avec un Simicu à 0/6 et un Dipanda à 4/12, Saint-Raphaël a finalement réussi à arracher les deux points, alors que tout semblait mal parti. Nantes, en revanche, n'a pas connu autant de difficultés. Cesson en avait pris vingt et un au même endroit il y a une semaine, hier Dunkerque n'en a pris "que" seize (31-15). Dix minutes pour s'échauffer, avant que Cyril Dumoulin ne rentre dans le bain. Avec ses dix-huit arrêts, le gardien du H a une nouvelle fois été le détonateur pour son équipe. Huit buts encaissés en première période, sept en deuxième, la performance est impressionnante. Couplée à celle passable des gardiens dunkerquois, certes abandonnés face aux montées de balle adverses, cela donne un écart monstre. Clairement, le H, en ce moment, c'est de la dynamite.
Aix et Toulouse assurent
Plus bas dans le classement, Aix a fait ce qu'il fallait pour prendre les points face à un Tremblay qui reste relégable (28-25). Les Franciliens n'ont pas pris l'eau, loin de là, mais ils n'ont jamais réussi à mettre en danger les coéquipiers de Iosu Goni Leoz (5 buts). Toujours à deux, trois buts devant, les Provencaux ont maitrisé leur premier match officiel de 2018. De bon augure avant un déplacement à Cesson, la semaine prochaine, qui s'annonce compliqué. Au coude à coude avec le PAUC au classement, Toulouse s'est logiquement imposé sur le terrain d'Ivry (32-28). Les Toulousains ont creusé un premier écart avant la pause, grâce aux arrêts de Yassine Idrissi, l'ont conforté en début de seconde période (16-24, 41') avant de contrôler jusqu'au coup de sifflet final. Au rang des satisfactions personnelles, on notera évidemment celles des deux ailiers Ilic et Sole (7 et 6 buts), mais aussi celle du médaillé d'argent à l'Euro Fredric Pettersson (5 buts). Toulouse, grâce à cette victoire, pointe à la septième place du classement.
Kevin Domas