Starligue - J22
En bas, au milieu, en haut, status quo !
Que ce soit dans la course au titre, celle pour l'Europe ou pour le maintien, toutes les équipes concernées ont gagné, ou presque. Il n'y a guère que pour Massy que la situation semble désormais réglée.
Montpellier et Paris sont partis pour faire durer le suspens jusqu'au bout. Ce soir, le leader héraultais a mis une mi-temps à se réveiller avant de régler l'affaire face à Cesson. Menés d'une courte tête à la pause, les hommes de Patrice Canayer ont remis les pendules à l'heure après le repos, dans le sillage d'un Vincent Gérard une nouvelle fois impressionnant. Avec ses seize arrêts, le portier des locaux a facilité la tâche des siens, tandis que Melvyn Richardson se régalait à l'autre bout du terrain (9 buts) et que l'effectif tournait, trois jours après la qualification historique pour le Final Four de la Champions League. Au final, le MHB l'emporte 33-27 et garde son fauteuil de leader. De son côté, Paris n'a pas autant lutté pour venir à bout de Toulouse (38-30). Trois arrêts de Rodrigo Corrales, et Paris avait déjà pris le large au bout de huit minutes de jeu (5-1). L'occasion pour Noka Serdarusic de faire tourner son effectif, tandis que Nédim Rémili et Sander Sagosen alimentaient la marque (7 et 6 buts respectivement). Car pour Paris, samedi, c'est coupe de France, et l'occasion d'empocher un deuxième trophée cette saison.
Aix, quatrième provisoire
Les matchs les plus serrés de la soirée ont eu lieu à Chambéry et à Nîmes. Au Phare, Aix a su renverser une situation bien mal embarquée pour prendre deux points importantissimes et pointer provisoirement à la quatrième place du classement. Un temps mené de cinq buts (19-14, 32'), le PAUC est revenu dans la partie grâce aux arrêts de José Baznik, tandis que Chambéry perdait le fil de son match. Juan Andreu remettait les siens devant à cinq minutes de la fin, après que Iosu Goni Leoz ait tenu la baraque niveau scoring avec ses neuf réalisations. Au final, les Provençaux s'imposent d'une petite longueur, 30-29, qui suffit complètement à leur bonheur. D'autant plus que Nîmes, qui comptait encore trois buts d'avance sur Nantes en vue de l'arrivée, n'a finalement pas réussi mieux qu'un match nul (29-29). Les deux équipes ont eu leur chance, prenant tour à tour trois buts d'avance, et le match nul apparait dès lors comme équitable. Le H a bien eu la balle de la gagne dans les derniers instants, mais Rémy Desbonnet a sauvé les siens face à Dominik Klein.
Saran y croit encore
Dans le bas du tableau, Saran n'a pas encore dit son dernier mot. Les Loiretains ont logiquement dominé Massy, condamnant presque le MEHB à la relégation (32-27). En tête de cinq longueurs à la pause (15-10), grâce notamment à Jean-Jacques Acquevillo et Chema Rodriguez, les hommes de Fabien Courtial ont calé après la pause, laissant les Essonniens revenir à une longueur au cœur de la seconde période. Avant de finalement reprendre les rênes de la partie et de filer vers un succès qui laisse intacts leurs chances de maintien. Il faudra néanmoins cravacher puisque Tremblay a conservé ses trois points d'avance en allant s'imposer sur le terrain d'Ivry (29-24). Les hommes de Benjamin Braux ont appuyé une première fois sur l'accélérateur en fin de première période pour prendre trois buts d'avance à la mi-temps (16-13), notamment grâce aux arrêts de Patrice Annonay. Le portier tremblaysien, avec ses vingt parades, va s'avérer être l'homme du match, tandis qu'Erwan Siakam cumulait sept buts à l'autre bout du terrain. Suffisant pour contenir Ivry qui, si on excepte Micke Brasseleur et ses douze buts face à son ancien club, n'aura jamais vraiment trouvé la solution en attaque.
Kevin Domas