Starligue
Le championnat en chiffres
Alors que les équipes de Starligue retrouvent le chemin des parquets, il est temps de prendre quelques instants pour regarder les chiffres du championnat un peu plus prêt. Budgets, masses salariales, salaires, tout y est. (Source : LNH)
Du côté des budgets, sans surprise, le Paris Saint-Germain mène la danse, avec un budget de 17.059 millions d'euros, en baisse de plus de 600.000 euros par rapport à la saison passée, à en croire les données fournies par la Ligue Nationale de Handball. Derrière, Montpellier et Nantes tiennent les deux autres places du podium avec des budgets stables, voire en légère augmentation pour le MHB. La plus grande augmentation du budget pour cette nouvelle saison concerne Cesson-Rennes, qui gagne près de 800.000€ avec la perspective de l'ouverture de sa nouvelle salle, en début d'année 2019. Le plus petit budget du championnat, Pontault-Combault, s'élèvera à 1.850 millions d'euros, soit 80.000 euros de plus que celui de Massy, lanterne rouge la saison passée. Le budget moyen d'un club de Starligue est de 5.091 millions d'euros, le médian se situant à 3.813 M€. Par rapport à la saison passée, cela correspond à une augmentation de 1.4% du moyen mais à une diminution de 4% du médian.
Budget du groupement sportif (€) |
Masse salariale (€) |
|
Paris |
17 059 204 |
10 117 365 |
Montpellier |
7 639 181 |
3 595 898 |
Nantes |
6 775 000 |
3 547 884 |
Aix-En-Provence |
6 588 452 |
2 459 572 |
Saint-Raphaël |
4 221 321 |
2 682 282 |
Dunkerque |
4 094 988 |
2 156 054 |
Chambéry |
3 851 471 |
2 022 021 |
Tremblay en France |
3 774 873 |
2 108 411 |
Toulouse |
3 644 157 |
2 022 745 |
Nîmes |
3 547 000 |
1 831 403 |
Cesson - Rennes |
3 309 000 |
1 677 829 |
Ivry |
2 797 301 |
1 578 960 |
Istres |
2 127 991 |
1 208 411 |
Pontault-Combault |
1 849 925 |
843 323 |
De poste à poste, les disparités sont de plus en plus nivelées. De toute évidence, en Starligue, il vaut mieux jouer arrière qu'ailier, un poste où le salaire médian dépasse de peu les 4000 €. De manière assez surprenante, les salaires moyen et médian les plus élevés ne se situent pas sur le terrain mais...sur le banc de touche, où un entraineur gagne en moyenne 8364 euros.
Arrières |
Demi-Centres |
Ailiers |
Pivots |
Gardiens |
Salaire fixe brut mensuel |
Entraineurs |
|
Moyen |
8348 |
8220 |
5281 |
5698 |
7321 |
7019 |
8364 |
Médian |
6066 |
4869 |
4045 |
5075 |
5610 |
5178 |
7111 |
15 internationaux à Paris et Montpellier
Du côté des joueurs, tous les clubs de Starligue comptent des internationaux dans leurs rangs. Montpellier et Paris tiennent la palme avec 15 internationaux chacun dans leur effectif, en sachant que l'effectif professionnel héraultais présente 19 joueurs, trois de plus que le parisien. Nantes, avec 12 internationaux, Aix (10), Dunkerque, Saint-Raphaël, Toulouse et Tremblay (chacun 9) sont aussi régulièrement représentés dans les équipes nationales. En bas du classement, l'USAM n'en possède que deux et Ivry, un seul. En regardant de plus près les effectifs des quatorze clubs de Starligue, ceux-ci sont composés à 58% de joueurs français, soit 126 représentants hexagonaux. Le deuxième nation la plus représentée est l'Espagne, avec 17 joueurs, devant le Danemark et la Serbie (6). Six joueurs de Starligue viennent d'Amérique, dont 3 de Cuba, et neuf d'Afrique, avec la palme pour l'Algérie et la Tunisie avec trois représentants.
Montpellier, comme on l'a dit plus haut, possède désormais 19 joueurs professionnels sous contrat, avec les récentes signatures de Julien Bos et Kyllian Villeminot. C'est l'effectif le plus riche du championnat, devant Nantes (18), Aix et Nîmes (17). Paris pointe à la cinquième place avec 16 contrats pros, à égalité avec...Pontault-Combault. En bas du classement, cinq clubs ferment la marche avec 14 professionnels : Saint-Raphaël, Dunkerque, Ivry, Cesson-Rennes et Tremblay.
Paris domine les droits et les diffusions TV
Pour être parfaitement complets, jetons un petit coup d'oeil aux diffusions TV des clubs de Starligue sur les antennes de beIN Sports. Paris est, là aussi, en tête avec 23 diffusions, 4 de plus que Saint-Raphaël et 7 de plus que Nantes et Montpellier. Tous les clubs ont été diffusés au moins une fois la saison passée, même si Ivry, Massy, Saran et Tremblay n'ont eu les honneurs de l'antenne qu'à une reprise. Au total, beIN Sports a retransmis 62 rencontres, dont 52 de Starligue, 4 du trophée des champions, 3 de coupe de la ligue auxquels il convient d'ajouter les 3 matchs du Final Four de cette compétition. De ces diffusions, tous les clubs reçoivent une part fixe de 78.165€, à laquelle il faut ajouter 50.000€ de part de développement, assujettie au respect par les clubs de critères marketing. Enfin, une part variable a été reversée à chaque club en fonction de leur classement. Les deux rétrogradés, Massy et Saran, n'ont rien touché, tandis que le Paris Saint-Germain a empoché 97.241€.
Classement |
Part fixe (€) |
Part développement (€) |
Part variable (€) |
Droits Marketing LNH (€) |
Total reversements LNH (€) |
1er |
78 165 |
50 000 |
97 241 |
41 000 |
266 406 |
2ème |
78 165 |
50 000 |
83 349 |
41 000 |
252 514 |
3ème |
78 165 |
50 000 |
74 088 |
41 000 |
243 253 |
4ème |
78 165 |
50 000 |
50 936 |
41 000 |
220 101 |
5ème |
78 165 |
50 000 |
37 044 |
41 000 |
206 209 |
6ème |
78 165 |
50 000 |
32 414 |
41 000 |
201 579 |
7ème |
78 165 |
50 000 |
27 783 |
41 000 |
196 948 |
8ème |
78 165 |
50 000 |
18 522 |
41 000 |
187 687 |
9ème |
78 165 |
50 000 |
13 892 |
41 000 |
183 057 |
10ème |
78 165 |
50 000 |
11 576 |
41 000 |
180 741 |
11ème |
78 165 |
50 000 |
9 261 |
41 000 |
178 426 |
12ème |
78 165 |
50 000 |
6 946 |
41 000 |
176 111 |
13ème |
78 165 |
50 000 |
0 |
41 000 |
169 165 |
14ème |
78 165 |
50 000 |
0 |
41 000 |
169 165 |
Kevin Domas