Mondial 2019

 L’Espagne rejoint les Pays-Bas en finale

Crédit photo : IHF

Peu avaient parié, avant le championnat du monde, sur une finale entre les Pays-Bas et l’Espagne. C’est pourtant bien entre ces deux équipes que se disputera le titre de champion du monde dimanche. Les Espagnoles ont dominé de la tête et des épaules la Norvège ce midi, pour finalement l’emporter largement (28:22). C’est surtout grâce à leur énorme défense que les filles de Carlos Viver ont fait la différence, en n’encaissant que 22 buts, dont 9 en seconde période. La base arrière norvégienne n’a jamais trouvé la solution, constamment agressée, à l’image de Stine Oftedal, auteure de deux petits buts. Et quand les Scandinaves ont trouvé des brêches, elles ont buté sur le duo Zoqbi-Navarro dans la cage espagnole, qui a notamment mis en échec trois fois les tireuses de pénalty adverses. Mais il n’y a pas que derrière où l’Espagne a été supérieure, puisqu’en attaque, elle a su se montrer patiente pour trouver des solutions, que ce soit par Marta Lopez sur l’aile droite ou la gauchère Almuneda Rodriguez (6 buts) sur la base arrière. Au point de complètement faire exploser une équipe de Norvège méconnaissable dans le second acte. C’est la première fois que l’Espagne se qualifie pour une finale mondiale, après avoir atteint deux fois la finale du championnat d’Europe (2008 et 2014). Qu’il s’agisse des Hispaniques ou des Néerlandaises, le championnat du monde 2019 couronnera un vainqueur inédit dimanche.

Kevin Domas

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18 CommentairesPoster un commentaire

  1. Loïc - le 13 décembre 2019 à 15h34

    C’est fou, elles avaient l’air bien plus faibles l’année dernière, pendant le championnat d’Europe.
    Félicitations aux Espagnoles, ça laisse penser qu’il y avait de la place pour les Françaises

  2. fred - le 13 décembre 2019 à 15h49

    Les Norvégiennes me font vraiment penser à l’edf masculine en termes de résultats qui sont très synchrones : une équipe a tout gagné ou presque depuis 2010 et qui depuis 2-3 ans ne domine plus du tout comme avant même si elles arrivent à jouer le podium. A l’image des Bleus, l’absence ou la méforme de leur meneuse Nora Mork n’y est sans doute pas pour rien.

    • Nico - le 13 décembre 2019 à 16h55

      C’est exactement ça..mais effectivement avec 6 joueuses majeurs en moins ..une demi demi était déjà pas mal

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