Starligue - J20
Paris creuse l'écart en tête
En s'imposant largement à Ivry (37-24), le Paris Saint-Germain a creusé l'écart en tête du classement, profitant du match nul de Nantes face à Saint-Raphaël.
Semaine après semaine, on finit par ne plus voir ce qui pourrait empêcher Paris d'être champion de France. S'ils continuent à ce rythme, les joueurs de la capitale pourraient fêter leur titre avec leurs supporters, au soir de la 24ème journée et du match face à Nîmes. Ce soir, ils ont encore accru leur avance, qui se chiffre maintenant à six longueurs. Face à Ivry, sans Nikola Karabatic et avec un Sander Sagosen légèrement souffrant qui n'a pas joué une seconde, Paris n'a pas eu à forcer son talent. Avec cinq buts d'avance à la pause, l'affaire semblait déjà entendue et un 7-0 entre la 40ème et la 50ème l'a conclue. Raul Gonzalez a pu faire tourner dans les grandes largeurs, offrant une apparition et son premier but avec les pros au jeune Sadou Ntanzi, tandis que Viran Morros terminait la rencontre sur l'aile gauche et Adama Keita sur la base arrière.
Une soirée tranquille pour le Paris Saint-Germain, qui profite du match nul de Nantes pour se détacher encore un peu plus. Quatre jours après avoir battu Rhein-Neckar en Champions League, les hommes de Thierry Anti se sont un temps échappés face à Saint-Raphaël, prenant cinq buts d'avance en fin de premier acte (18-13), puis encore quatre à un quart d'heure de la fin. Avant que les pertes de balle ne sabotent tout le travail effectué jusqu'alors, tandis que Raphaël Caucheteux empilait les contre-attaques. Et alors que Vadim Gayduchenko faisait parler son bras, les Varois sont même passés devant, un court instant. Avant que le tumulte de la fin de match ne laisse les deux équipes à égalité (33-33), sur un dernier pénalty de Caucheteux (9 buts au final). Nantes voit ainsi Montpellier remonter à sa hauteur, après la victoire logique des Héraultais face à Toulouse (36-27). Melvyn Richardson, avec ses huit buts, a encore fait parler la foudre tandis que, cette fois, Yassine Idrissi n'a pas pu sauver les siens.
Dans le bas du classement, les affaires se compliquent sérieusement pour Pontault, qui n'est pas parvenu à prendre les points face à Tremblay (27-31). Une nouvelle fois, les Pontellois ont été dans le match pendant 45 minutes avant de prendre un éclat sur des pertes de balle. Un 4-0 à l'entame du dernier quart d'heure a mis les Tremblaysiens à l'abri. Ils ont même pris jusqu'à six buts d'avance, alors que Pedro Portela atteignait la barre des dix buts. Dans les buts, le duel n'a pas franchement été à l'avantage des locaux non plus, puisque le duo Cantegrel-Moniz a compilé 6 arrêts tandis que Darko Arsic pointait à quatorze parades. Istres est désormais seul treizième, après sa défaite face à Chambéry, car Cesson-Rennes a enfin pris un deuxième point en 2019. Dans un match loin d'être un festival offensif, les Bretons ont accroché le nul face à Dunkerque (22-22). Une égalité logique au vu du déroulement de la rencontre. Cesson, porté par le duo Acquevillo-Gudmunsson (7 et 6 buts), aurait pu tout perdre dans les derniers instants, mais Jef Lettens veillait, sortant notamment le tir de la gagne de Nagy dans les ultimes instants.
Cesson prend donc un point d'avance sur Istres, qui n'a pas pu réaliser un autre exploit face à Chambéry (24-28). Les hommes de Gilles Derot se sont montrés trop imprécis en attaque pour espérer prendre des points. A la pause, ils n'avaient inscrit que douze buts et concédé six de plus. L'écart a continué de grandir après la pause, montant jusqu'à huit longueurs (20-12), avant que Nicolas Boschi et Hichem Daoud ne rendent la défaite des leurs plus acceptable. Chambéry recolle provisoirement à un point de Nîmes, le quatrième, qui se déplacera à Aix demain soir.
Kevin Domas