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Starligue

Les 7 arrières droit à ne pas rater en Starligue !

, par Isakovic

On reste aujourd’hui chez les gauchers, mais ceux-là ont quelques centimètres et kilos de plus que leurs collègues d’hier ! Voici donc les 7 arrières droits que la rédaction suivra particulièrement cette saison. Encore une fois, les joueurs à suivre ne sont pas forcément les meilleurs à leur poste (pour le moment) ou les plus grosses stars, mais plutôt ceux qui peuvent nous surprendre (ou nous décevoir) cette saison. Ainsi, pas de Remili, Richardson, Porte, Gurbindo, Lazarov, ou Kavticnik mais plutôt des talents encore méconnus ou des espoirs qui peuvent confirmer.

  1. Pierre Soudry, Toulouse (31 ans)

Révélé en 2013-2014 lors du titre de l’USDK, Pierre Soudry avait illuminé l’élite française par ses fléchettes longue distance. A l’époque, alors que les arrières gauchers étaient encore une denrée rare, certains lui prédisaient même un destin en bleu. Les saisons qui ont suivi ont permis à Soudry de confirmer son talent et de s’installer parmi les bons joueurs de notre championnat. Seul couac, sa saison dernière, gâchée par les blessures. Désirant changer d’air avec l’éclosion de Pelayo à son poste, Soudry se lance un très beau défi en signant à Toulouse. S’il est épargné par les pépins physiques, l’Amiénois fera du bien au Fénix… et très mal aux défenses adverses.

  1. Javier Borragan, Créteil (29 ans)

Javier Borragan découvre la LidlStarligue à bientôt 30 ans, après deux saisons de très grande qualité en Proligue dont il fut élu meilleur arrière droit avec Nancy en 2017-2018 puis deuxième meilleur arrière droit avec Créteil la saison passée. L’Espagnol, passé par Irun, Benfica ou encore Pampelune apportera toute sa science et son expérience à l’effectif du promu. S’il n’a jamais joué dans l’élite française, nul doute qu’il devrait pouvoir y faire briller son bras gauche redoutable (presque 300 buts inscrits en deux saisons de Proligue). Il aura en tous les cas, un rôle crucial à jouer dans l’opération maintien de l’US Créteil.

  1. Luka Sebetic, Tremblay (25 ans)

Après une première saison (2017-2018) en France un peu poussive après une longue blessure, le Croate a passé un cap la saison dernière. Globalement régulier, il a frôlé la barre des 80 buts sans tirer de jets de 7 mètres. Tremblay peut donc espérer que l’ancienne pépite du handball croate, qui a gagné en maturité, retrouve le très haut niveau qui était le sien. Il fut en effet une époque où Sebetic pouvait, par exemple, inscrire 8 buts à Kiel en Ligue des champions (2016)…

  1. Linus Persson, Ivry (26 ans)

74 buts pour sa première saison en France ! Le Suédois n’a pas eu besoin de temps d’adaptation et a même réalisé un départ canon avec 51 buts à mi-saison. La phase retour a été un peu plus compliquée pour lui, avec quelques pépins physiques et l’émergence du cubain Yoel Cuni. Cette saison, avec l’arrivée de Wilson Davyes pour organiser le jeu et peut-être moins de poids sur les épaules, Linus Persson pourrait faire quelque chose de grand avec Ivry. Et ainsi pourquoi pas postuler de manière durable pour la sélection suédoise ?

  1. Nikola Jukic, Chartres (25 ans)

En récupérant Jukic à Pontault-Combault, Chartres a constitué une paire d’arrières droits prometteuse. Associé à Onufriyenko, qui n’est plus à présenter, le Croate de 25 ans va encore pouvoir progresser. Après deux très belles saisons à Pontault, avec notamment 99 buts en LidlStarligue, Nikola Jukic va constituer avec l’Ukrainien un duo explosif qui, à l’image de Chartres, risque de faire des dégâts cette saison.

  1. Micke Brasseleur, Nîmes (26 ans)

Parfois critiqué pour son irrégularité, Micke Brasseleur a finalement réalisé une première saison dans le Gard plus que correcte. Avec 81 buts sans aucun jet de 7 mètres, le Parisien a su apporter du danger dans l’attaque nîmoise grâce à sa capacité à tirer de loin. Complémentaire de Luc Tobie, il a apporté sa pierre à l’édifice de la belle saison nîmoise. Avec un côté gauche renforcé par l’arrivée d’Acquevillo et la montée en puissance de Prandi et Dupuy, et des meneurs de jeu comme Nyateu ou le génial Guigou, tous les voyants sont au vert pour que Brasseleur réalise une saison de très belle facture.

  1. Tom Pelayo, Dunkerque (22 ans)

Pourquoi ne parle-t-on pas plus de Tom Pelayo ? L’arrière droit dunkerquois de 22 ans vient en effet de réaliser deux très belles saisons dans le Nord, avec 78 puis 92 buts. A seulement 22 ans, c’est impressionnant. Le garçon est jeune, a l’air sympathique, a un jeu spectaculaire et marque de beaux buts alors pourquoi n’est-il pas sur le tout devant de l’affiche ? Le pauvre Tom a finalement pour seul défaut d’être né en 1997, comme un certain Dika Mem et un autre Melvyn Richardson. Ainsi, depuis son plus jeune âge, ces deux monstres lui bouchent un peu le passage en sélection. Ce n’est cependant pas cela qui stoppera le jeune Pelayo dans la belle carrière qui lui est promise. Avec le départ de Pierre Soudry, Patrick Cazal lui a confié les clefs du camion (il a prolongé jusqu’en 2023) et la saison 2019-2020 sera l’occasion pour Pelayo de s’affirmer parmi les tout meilleurs arrières droits de notre championnat.

Tristan Paloc

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