Alors que la ville de Montpellier travaillait à aider la famille de l’ancien maire de Ghazni, en Afghanistan, c’est par l’avion affreté par le MHB que cette famille afghane parviendra à faire aboutir son périple.
Cela faisait près de deux mois que la municipalité héraultaise faisait des pieds et des mains pour venir en aide à la famille de Ghazniwal Hakimullah, maire de la ville afghane de Ghazni. Ce dernier entretient une relation particulière avec Montpellier, ville dont il a été fait citoyen d’honneur en 2003 pour les bonnes relations entretenues entre les deux villes. Pour autant, malgré l’inscription de la famille Hakimullah sur les listes des personnes à évacuer des autorités françaises, le maire et ses proches n’ont pu embarquer dans les vols de rapatriement fin août.
La famille Hakimullah termine son périple avec le MHB
Au terme d’un périple des plus anxiogènes, Ghazniwal Hakimullah, son épouse, leurs 7 enfants et l’épouse du fils aîné sont passés par la Serbie, la Géorgie et, finalement, la Macédoine. Heureux hasard, les joueurs du Montpellier Handball affronteront ce mercredi soir les champions macédoniens du Vardar Skopje, auteurs d’un très bon début de saison. Ainsi, la collaboration du maire de Montpellier Mickaël Delafosse et le président du MHB Julien Deljarry permettra aux 10 Afghans de rejoindre la France ce soir avec les joueurs, dans l’avion affrêté par le club.
Un périple au dénouement heureux, qui intervient dans un contexte tendu autour des questions de droit d’asile sur lequel le Conseil National Consultatif des Droits de l’Homme s’est encore fortement prononcé fin septembre.
Antoine Piollat
Avec un peu de chance on va trouver un pivot et un gardien sur les sept gosses…
Mon Dieu!!!
Je salue cette belle initiative !
Communiquons à l’extérieur sur ces événements qui mettent en avant les valeurs de notre handball et soyons magnanimes, discrets et solidaires entre clubs s’il y a des dérapages qui ne concernent que la sphère interne du handball.
Tout ce que nous apportons dans les écoles, dans les quartiers, toute l’oeuvre sociale a laquelle nous contribuons doit être valorisée, publiée et reconnue. C’est sur ce terrain qu’il faut communiquer et nous en sortirons grandis !