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LBE - J13

Paris et Nantes ne se lâchent pas, bataille pour le Top 8

, par Sterbik

Laura Flippes (Paris 92)
Pour l'avant-dernière journée de la phase aller, les favoris n'ont pas tremblé pendant que derrière ça continue de se battre pour décrocher le Top 8. A une journée du terme de la première phase de la Ligue Butagaz Energie rien n'est vraiment acté pour la suite de la compétition. Si certaines équipes ne doutent plus d'où ils évolueront, d'autres devront tout donner pour espérer accéder aux play-offs et éviter les play-downs. Malgré tout, les équipes n'ont rien lâché. Brest reste invaincu, quand Dijon décroche un deuxième succès. Paris et Nantes poursuivent leur lutte à distance. Derrière la lutte pour le Top 8 fait rage avec plus de la moitié des équipes encore en course. Les Parisiennes continuent leur marche en avant. Après leur victoire en match en retard à Plan-de-Cuques (16-20), elles ont bataillé pour venir à bout de leur hôte fleuryssois. Dans une rencontre indécise, les deux équipes ont tiré leur avantage chacune leur tour. Ainsi, Paris, qui avait bien démarré (1-3, 5'), a vu Fleury revenir au score avant de passer en tête sous la houlette d'une Oriane Ondono (5/5) efficace. Le yo-yo a continué sur la première période. Et le club hôte qui pensait pouvoir rentré devant à la pause (13-11, 25'), est finalement rentré avec une unité de retard (13-14, MT). Le duel entre deux équipes européennes s'est poursuivi au retour des vestiaires, personne ne voulant lâcher (20-20, 48'). Mais avec l'aide d'une Laura Flippes (7/10) à nouveau percutante, le club d'Issy-Paris fait la différence dans les derniers instants (21-24, 57'). Raissa Dapina et ses partenaires ont tenté de tout lâché dans les derniers instants, mais trop tard. Paris 92 enchaînent une nouvelle victoire 23-25 et assurent une bonne place pour les play-offs. Tout reste à faire pour Fleury qui reste à la dernière place qualificative à ces mêmes play-offs.

Nantes et Besançon suivent le rythme

Actuelles troisièmes, les Nantaises ne comptaient pas lâché leur position. Pourtant, elles ont dû faire face à une formation de Toulon Saint-Cyr à l'affût. Le NAHB avait bien commencé sa partie, prenant le premier break avec sa Brésilienne De Paula (2-5, 8'). Mais les Toulonnaises n'ont pas abdiqué. Elles ont réagi par l'intermédiaire de Marine Dupuis (7/12). L'ailière a ramené son équipe à égalité (8-8, 17'). Alors que Nantes, qui avait remis un coup d'accélérateur, pensait avoir fait le plus dur, le club du Var a également accéléré jusqu'à reprendre la tête. Les deux équipes terminant dos à dos à la pause (16-16, MT). Mais les filles de Guillaume Saurina sont la formation en forme de 2021, invaincues en LBE depuis la reprise. Et elles comptaient bien le démontrer une nouvelle fois. Sans répit, elles ont asphyxié leur adversaire dès la reprise avec un 6-0. A 15 minutes de la fin, c'est même avec 7 longueurs d'avance que Nantes domine (19-26, 45'). Mais alors que la rencontre semblait plié, un relâchement a permis à Toulon de revenir dans la partie. Malheureusement pour elles, l'écart était trop grand à combler, et le TVSC échoue finalement à 2 longueurs. Nantes se sera fait peur sur la fin mais repart avec les 3 points (27-29, SF). Toulon à la 9è place est toujours en course pour le Top8. De son côté, ça a été beaucoup plus simple pour Besançon dans le Nord. Au coude-à-coude pendant le premier quart d'heure, Saint-Amand virait en tête (6-5, 17'). Mais emmenées par une Aissatou Kouyaté (9/10) intenable, les Bisontines finissent la première période sur un rythme effréné (8-14, MT). Le second acte a plutôt été géré. Si l'arrière internationale française a continué son show, elle a été rejointe par Sakura Hauge (15/27) dans les cages pour garder l'avantage acquis par leur équipe. L'ESBF s'impose 21-28 et a quasiment assuré sa présence pour les play-offs. Pour la deuxième saison dans l'élite des Nordistes, elles peuvent espérer décrocher les Top 8 avec 19 points à égalité avec Fleury (8è).

Second succès pour Dijon, Nice dans le Top 5

Les victoires sont rares, mais devraient compter pour Dijon. Après un succès à Plan-de-Cuques en début du mois, c'est face à un nouveau concurrent au maintien que la JDA s'est imposée. Pour cette deuxième victoire, les Dijonnaises ont dominé de bout en bout le match contre Mérignac. Lancées idéalement par Elise Delorme (6/6), elles menaient par 5 buts après un gros quart d'heure (3-8, 17'). En face Sabrina Zazai a tenté de répliquer, mais c'est bien les visiteuses qui sont entrées devant au tableau d'affichage après 30' (9-11, MT). La deuxième période est un copié de la première. Les coéquipières de Carmen Campos (6/9) ont repris le large (14-21, 42'). Et si Mérignac a bien tenté la réaction d'orgueil, il y avait trop de retard à combler. Dijon gagne 23-26 et dépasse son adversaire du soir avec le même nombre de points. A Nice, le score laisse à penser un match serré. Mais les Niçoises ont pris jusqu'à 9 buts d'avance dans une rencontre qui a mis du temps à démarrer. Les deux équipes ont eu du mal à trouver des solutions devants les cages (3-3, 6'). Mais Barbara Moretto (7/11) a parfaitement su montrer la voie à ses coéquipières et rentrer devant au score à la pause (15-11, MT). Sans laisser le temps de respirer, à la reprise, l'OGC Nice a continué sur son rythme pour atteindre ces 9 buts d'écart (22-13, 40'). Plan-de-Cuques dépassé, a profité du money-time pour recoller au score avec notamment un 6-0. La marche était malgré tout trop haute pour la lanterne rouge de Ligue Butagaz Energie (26-23, SF). Nice accroche la 5è place avec cette victoire et est quasiment en play-off.

Les leaders chamboulés, mais victorieux

Enfin, Metz et Brest ont tenu leur rang dans ce championnat. Respectivement, à Chambray et Bourg-de-Péage, elles ont dû batailler pour décrocher leur victoire. A la première place, les Messines avaient bien entamé le match avec un break d'entrée qu'elles ont tenu presque toute la première période. Parce qu'en face, une Ana Bruna Rodrigues (11/15) en feu ramenait son équipe au score, avant de laisser filer avant la pause (14-16, MT). Pourtant, elles ont profité du point faible des Dragonnes : les reprises de mi-temps. Une nouvelle fois, Metz a mis du temps à revenir sur le parquet et Chambray en a profité (20-18, 38'). Mais fort d'une victoire au buzzer en Ligue des Champions, les Lorraines se sont réveillées et ont fait très mal. Entrée dans cette seconde période, Dinah Eckerle (6/15) n'a encaissé seulement 3 buts sur le reste de la partie. Victoire 23-29 pour Metz qui reste en tête. Mais seulement dans l'attente des matchs en retard du concurrent brestois. Car le BBH est toujours invaincu dans ce championnat, même si elles ont connu des problèmes par Bourg-de-Péage. Il aura d'ailleurs fallu du temps pour voir Brest prendre la tête dans cette rencontre. Bousculées d'entrée de jeu, les protégées de Laurent Bezeau ont couru après le score pendant 20 minutes, accusant par moment un retard de 3 buts. (9-9, 20'). Après avoir ramené les siennes, Tonje Loseth (4/5) a continué pour donner l'avantage jusqu'à la pause (11-13, MT). La machine enfin lancée, c'est en rouleau compresseur que les Bretonnes sont retournées sur le parquet et prendre 7 buts d'avance (15-22, 44'). Elles ont pu gérer la fin de partie. Les Péageoises, courageuses, n'ont pas abdiqué et ont pu revenir au score, mais pas assez (26-29, SF). Brest reste encore la dernière équipe invaincue. De son côté, Bourg-de-Péage est encore en course pour le top 8. La douzième journée qui fera office dernière journée de ce championnat s'annonce passionnante pour la lutte aux play-offs avec environ 6 équipes dans la bataille. Il faudra aussi bien se placer pour espérer jouer quelque chose sur la deuxième partie du championnat.

Nolann Rock

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_SLeB_
_SLeB_
3 années il y a

Un bel article sur cette journée de LBE, merci !
On en redemande.

lamirabel29
lamirabel29
3 années il y a
Répondre à  _SLeB_

Oui, au hand, il ya les gars ET les filles, aussi bien en championnatS qu'en LdC……
Allez les filles, allez les bleuS

Tribluchon
Tribluchon
3 années il y a
Répondre à  _SLeB_

C est vrai il faut le souligner article complet.
On l’aime aussi le hand feminin

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