LMS - J4
Paris écrasant, Aix et Nantes dos à dos
Le Paris Saint-Germain repasse en tête de la Starligue avec sa très large victoire face à Cesson (45-22). Le choc entre Aix et Nantes a été bien plus serré, et a donné un match nul entre les deux Européens (27-27). Emil Nielsen, touché à la cheville, n'a pas fini la rencontre.
On ne peut pas dire qu'il y ait eu de match entre le Paris Saint-Germain et Cesson-Rennes. Le club breton, qui avait été capable de surprendre Nantes lors de la première journée, n'a pas existé face au tenant du titre. Avec un bon début de match de Yann Genty, auteur de cinq arrêts dans les dix premières minutes, le PSG s'est envolé dès l'entame de la rencontre (8-1, 9'). Giflés d'entrée, les hommes de Sébastien Leriche ont connu un nouveau trou en milieu de première période (12-6, 17' ; 17-6, 22'), mettant définitivement fin aux déjà minces espoirs du CRMHB de revenir dans la rencontre. De douze buts d'écart à la pause (23-11, 30'), le PSG passe rapidement à 20 en deuxième période, face à des Cessonnais hors sujet et auteurs de seulement cinq buts en un quart d'heure (36-16, 47').
Les Parisiens, en démonstration, s'imposent sur un des plus larges écarts de l'histoire du championnat (45-22), à trois buts du record de 2012 entre Billère et Montpellier (24-50). Côté parisien, huit joueurs ont marqué au moins trois buts, tandis que la défense parisienne a tenu en échec les assauts cessonnais (42 tirs pour Cesson, contre 57 pour Paris). Paris retrouve donc logiquement sa place de leader avec une quatrième victoire en quatre matchs.
Aix et Nantes ne peuvent se départager, Nielsen blessé
Le véritable choc de ce samedi opposait deux des représentants français en European League, le Pays d'Aix et Nantes. Les deux équipes, à quatre points au coup d'envoi, devaient s'imposer pour rester au contact des premières places. Sans Aymeric Minne resté sur le banc tout le match à cause de douleurs à al cheville, Nantes entre bien dans la partie, avec un Emil Nielsen présent en début de rencontre (3 arrêts dont 1 penalty dans les 7 premières minutes) et un Thibaud Briet efficace (2-5, 8'), mais Aix revient vite dans la rencontre. Matthieu Ong, en échec dans les premières minutes, retrouve la réussite qui le caractérise depuis le début de saison et contribue à la remontée au score des Aixois. Alberto Entrerrios pose son temps-mort, mais Romain Lagarde, l'ancien Nantais, donne deux buts d'avance aux Aixois juste après (10-8, 19'). Nantes stoppe l'hémorragie, mais regagne les vestiaires avec une longueur de retard (12-11, 30').
Au retour des vestiaires, la rencontre reste serrée, mais un fait de match perturbe son déroulé côté nantais : en allant chercher un ballon à côté de son but, Emil Nielsen se tord la cheville à proximité des panneaux LED (39'). Le gardien danois, très bon avec 12 arrêts (46%), doit immédiatement sortir du terrain, le visage marqué par la douleur. Aix profite d'un Mickaël Robin pas encore entré dans son match et aussi, de l'autre côté, des arrêts de son jeune gardien Kalim Zahaf, excellent depuis son entrée en milieu de première période (10 arrêts, 45%), pour creuser l'écart (18-15, 42').
Nantes ne baisse pas les bras, et revient assez vite dans la rencontre. Thibaud Briet redonne l'avantage aux siens à plus de dix minutes de la fin (21-22, 49'), et la fin de rencontre est pleine de suspense. Les deux équipes peinent à marquer, quelques tirs manquent le cadre, et chaque but vaut très cher. Après avoir été longtemps bloqué à 25-25, le score se débloque sur une bonne percée d'Alexandre Cavalcanti (25-26, 58'). Ian Tarrafeta répond, et dans la dernière minute, un arrêt d'Alejandro Romero donne la balle pour passer devant pour Aix. Gabriel Loesch en profite et donne l'avantage aux siens, mais dans les dernières secondes de la partie, le capitaine Valero Rivera égalise et permet à Nantes d'accrocher le nul (27-27). Les deux équipes peuvent avoir des regrets, mais le match a été assez équilibré, et chacune trouvera de quoi se consoler du score.
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