LMS - J7
Paris climatise Montpellier à la dernière seconde
Au terme d'un choc de haut niveau entre deux très belles équipes, le roi Mikkel Hansen a tranché les débats pour offrir la victoire aux siens (33-34). Avec cette victoire, le PSG consolide sa première place tandis que Montpellier reste dans le milieu de tableau.
Dans une Sud de France Arena chauffée à bloc, Montpellier attend le multiple champion de France de pied ferme. Sur la lignée de bonnes performances en ligue des champions, avec pas moins de 7000 supporters au rendez-vous et un effectif quasiment au complet (Panic absent), tout est prêt côté MHB pour offrir le réel choc que cette 7ème journée de championnat propose, face au Paris Saint-Germain.
Syprzak et Kristopans démarrent fort
Après avoir décerné un maillot floqué du n°1000 à Valentin Porte, référence au record de buts atteint la semaine dernière, la rencontre peut débuter. Mais si les premières minutes sont accrochées, ce sont les Parisiens qui vont rapidement prendre un premier avantage. D'entrée, Kamil Syprzak et Dainis Kristopans sont impeccables, et sont auteurs de 9 des 10 premiers buts de leur équipe. Conséquence directe, à la 10ème minute, Patrice Canayer est déjà contraint de rappeler ses hommes (4-8, 10'). Exit des Villeminot et Wallinius, ce sont Duarte et Simonet qui mènent désormais l'attaque montpelliéraine, et avec succès. La défense plus haute fait aussi son effet et les débats se rééquilibrent (8-10, 15').
Des deux côtés, les contacts rugueux donnent du travail aux jumelles Bonaventura et les exclusions pleuvent dans la fin du premier acte. Pourtant, les équipes gèrent bien ces périodes d'infériorité, notamment Paris pour qui la relation base arrière-pivot fonctionne à merveille (13-17, 23'). Mais dans les derniers instants avant la sirène, ce sont les locaux qui vont mieux mener leur barque et Diego Simonet, véritable poison pour la défense parisienne, obtient le pénalty et la seconde exclusion de Rémili juste avant la pause (17-19, 30'). De retour des vestiaires, l'entrée d'Elohim Prandi est remarquée : 3 buts en 6 minutes pour tenir les siens devant, mais la concurrence est rude en face.
Ne pas vendre la peau du MHB...
Alors que les gardiens étaient très discrets, Marin Sego se met à sortir des ballons tandis que de l'autre côté du terrain, Julien Bos, sur la lignée de ses précédentes sorties, prend beaucoup de place et porte les siens dans une course poursuite qui se fait de plus en plus halletante (22-23, 39'). Des fautes et exclusions font monter la tension sur le terrain, mais Montpellier reste droit dans ses bottes, et le public s'enflamme alors que Diego Simonet égalise à un quart d'heure du terme (24-24, 44'). Le temps mort Parisien n'a pas immédiatement l'effet escompté, et Hugo Descat parvient à mettre les siens devant et totalement embraser la Sud de France Arena, levée comme un seul Homme sur son but (26-25, 46').
Montpellier conquérant dans le money time
Mais rien n'est jamais figé dans ce genre de rencontre. Vincent Gérard se montre décisif et Benoît Kounkoud plante deux buts pour forcer Patrice Canayer à poser un second carton vert (26-28, 48'). Gérard continue sur des arrêts autoritaires mais c'est bien Marin Sego qui prend le pas sur les tireurs parisiens à l'approche du money time. L'attaque des joueurs de la capitale se met à douter, et Benjamin Bataille puis Valentin Porte interceptent de précieux ballons, convertis dans la cage adverse (29-28, 50'). Plus encore, Hugo Descat va une nouvelle fois faire se lever ses supporters en montant l'avance à 2 unités, à quelques minutes du terme, provoquant le temps mort de Raul Gonzalez (31-29, 53'). Le jeu à 7 qui en résulte ne produit pas l'effet escompté, et le but de Steins est immédiatement puni d'un but dans la cage vide. C'est ensuite Mikkel Hansen qui maintient la pression dans une fin de match irrespirable (32-31, 57').
Mikkel Hansen, le climatiseur
Au sortir du dernier temps mort des locaux, c'est encore le Danois qui score pour revenir à hauteur. Le Suédois Karl Wallinius lui répond mais, suite à une cruelle perte de balle de Julien Bos, ce sont bien les Parisiens qui ont la balle de match (33-33, 59'). Le tir manqué de Syprzak revient comme un miracle dans les mains de Kounkoud, mais l'attaque du PSG n'y parvient pas. Les secondes s'égrainent, petit à petit, et la fin du match s'approche dangereusement pour les visiteurs. Et alors que plus rien ne bouge et qu'on pense les débats clos, Mikkel Hansen fait parler son bras d'un tir arrêté des 12m pour nettoyer la lucarne de Sego à la surprise générale. Le public de la Sud de France Arena, abasourdi, ne peut que constater la défaite de son équipe après un match riche en émotions (33-34, 60'). Le PSG maintient ainsi sa série d'invincibilité en championnat et marque un gros coup en mettant à distance un concurrent direct à la première place.
Réactions à venir...
À Montpellier, Antoine Piollat