EdF (M)

Nouveau lieu, même objectifs

17/01/2023 , par Dalibor

L'équipe de France a effectué le trajet de Katowice à Cracovie ce mardi, avant d'entamer le tour principal du championnat du monde demain face au Monténégro (18h).

Au milieu des soucis d'organisation, les Bleus essayent de garder le cap. Réveillés tôt ce matin pour des tests antigéniques Covid qui se sont tous révélés négatifs, ils ont ensuite effectué le trajet d'une grosse heure entre Katowice, où ils ont maitrisé leur tour préliminaire, à Cracovie, où ils entameront le tour principal demain, en bus. Installation, courte sieste, un trajet en bus pris dans les bouchons de la deuxième ville polonaise, puis entrainement dans la salle annexe de la Tauron Arena, tel a été le programme de ce mardi. "Tout s'est bien passé, pas de problème particulier à signaler" résumait Guillaume Gille à la fin de l'entrainement ce soir, sans trop savoir l'impact que ce trajet pourrait avoir sur ses troupes. "J'aurais préféré qu'on s'évite autant de déplacements, surtout entre deux matchs à haute intensité en soixante-douze heures. Mais c'est une autre contrainte que l'organisation nous impose" continue-t-il, pensant notamment au fait que ses joueurs entreront sur le parquet de la Tauron Arena demain sans avoir pu s'y entrainer.

Si la logistique imposée par l'IHF laisse visiblement à désirer, niveau sportif, la France a posé ses valises pleines de confiance à Cracovie. Non seulement les Bleus arrivent au tour principal avec quatre points qui leur offrent une (petite) option sur les quarts de finale, mais la qualité de jeu est allée en s'améliorant. D'autant que la défense a été soulagée par le retour du capitaine Luka Karabatic. "Oui, tout cela fait que le capital confiance est là, mais attention à ne pas se voir au dessus des autres" prévient Nicolas Tournat. Son sélectionneur ne dit pas autre chose : "Le danger est d'abord chez nous. Tout dépendra de notre capacité à être présents dans les moments qui comptent."

Dika Mem, de nouveau ménagé demain

Une victoire face au Monténégro demain - "une équipe qui a beaucoup progressé, très physique, avec un jeu typé Balkans" - ferait encore un peu avancer le wagon bleu sur la route des quarts de finale. Il ne resterait plus qu'à dominer la faible équipe d'Iran vendredi pour composter le billet et envisager sereinement le choc face à l'Espagne de dimanche. Pour l'ouverture de ce tour principal, Guillaume Gille devra faire sans Dika Mem, toujours en délicatesse avec ses abdominaux. "On a montré contre la Slovénie qu'on pouvait faire sans lui, et on va continuer dans cette voie" termine Gille. Continuer sur la voie du tour préliminaire, malgré un nouvel environnement, telle sera la clé des prochains jours pour l'équipe de France.