Le point à mi-parcours

Le weekend dernier, la 11^ème journée de Nationale 1 Fédérale sonnait la moitié du parcours. À mi-saison, on revient sur les équilibres de la poule la plus relevée des championnats hors LNH.

Avant la première journée de la phase retour ce week-end, qui sera ensuite suivie de la trêve hivernale, nous vous proposons un tour d'horizon des 11 premiers matchs : la solide place de leader de Dreux-Vernouillet, ses poursuivants, et la densité du reste d'une poule dans laquelle rien n'est joué à l'avance.

Vernouillet mène bien sa barque

Samedi dernier, le leader Dreux-Vernouillet est parfaitement parvenu à éviter le piège tenu par les jeunes de Tremblay-en-France (34-31). Malgré les 14 arrêts de Yani Hammouma pour la réserve du club de l’élite, les Euréliens ont su compter sur un Louis Prevost qui gagne son duel (17 arrêts) et une base arrière survoltée avec les inusables Dmytro Gunko (8 buts), Asabina et Nikolic (5 buts chacun).

Une victoire qui confirme la première place de l’USDV à mi-parcours, avec seulement 2 défaites à son actif (Mulhouse-Rixheim en J2, PSG en J8). On salue jusqu’ici un parcours extrêmement solide pour les hommes de Dragan Mihailovic, et la stabilité dans les performances d’un effectif quasiment entièrement renouvelé à la trêve. Après 11 journées, le recrutement s’avère riche en bonnes pioches, avec le meilleur buteur de l’équipe Théo Lebon à l’aile droite, l’expérimenté Gunko sur la base arrière, le jeune dynamiteur Lyvio Asabina ou encore la révélation italienne avec le pivot Raul Bargelli, second pivot le plus prolifique du niveau après le serial-buteur alsacien Théo Meyer.

Un trio de poursuivants aux dents longues

Derrière les Euréliens, trois formations sont en embuscade à 4 points : la réserve du Paris Saint-Germain, l’ASPTT Mulhouse-Rixheim et l’Annecy CSAV. Si les premiers ne peuvent pas, par leur statut, accéder à l’antichambre de l’élite, les deux autres formations sont bien décidées à jouer pour les deux tickets qualificatifs pour l’échelon supérieur. D’autant que le weekend dernier, tous ont confirmé leur place dans des oppositions relevées.

Si le PSG a assuré face à son voisin de l’Élite Val d’Oise (21-25), Annecy s’est sauvé de justesse sur ses terres face à Martigues (26-25) grâce à un précieux arrêt de Tom Omnes sur le gong. Côté alsacien, Mulhouse-Rixheim a pris le meilleur sur un autre concurrent annoncé dans le haut de tableau : Saintes (32-28). Les visiteurs étaient dans le match, voire à la mène durant plus des trois quarts du match, mais ont du s’incliner face à l’efficacité des droitiers, Lahcen Bellimam et Tanguy Ohl en tête (7 buts chacun).

Un ventre mou imprévisible

Derrière, le ventre mou n’est pas si mou, et tous peuvent espérer grimper en tête du championnat, ou craindre de descendre. De la 5^ème à la 10^ème place, 6 formations se tiennent contractées en seulement 2 petits points, entre Hazebrouck (22 pts) et Martigues (20 pts).

De plus, plusieurs de ces formations ont de sérieux arguments pour raccrocher le haut du tableau dans le courant de la seconde partie de saison, le trio de dauphins du championnat étant loin d’être irrattrapables, à 25 points. On a vu de plus que toutes ces formations ont de quoi les faire tomber : on pense au point accroché par Saintes sur les terres du PSG, la victoire écrasante de Hazebrouck face à Mulhouse en 6^ème journée, ou encore aux solides succès de Tremblay face à Saintes puis Annecy.

Gonfreville : révolte en cours

Dans le bas de tableau, rien n’est joué non plus. Avec 17 et 18 points, Lanester et Gonfreville ont démontré qu’ils étaient bien dans la partie, et qu’aucun n’était largué. Si certains avaient pu en douter concernant le début de saison des Normands de Gonfreville, les Normands ont relevé la tête avec 2 victoires consécutives, dont la dernière, autoritaire, à Boulogne.

Samedi dernier, c'est une victoire de 8 buts que les Normands ont ramené des Hauts-de-Seine (24-32) ! Maxime Langevin et Maël Fouga ont une nouvelle fois prouvé leur place dans le jeu offensif de Gonfreville, en scorant 22 buts à eux deux. Un match référence pour les hommes d'Olivier Orfèvres qui quittent pour la première fois la dernière place du classement, et retrouvent le goût de la victoire avant d'entamer la phase retour.

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Antoine Piollat