Bis repetita pour les Bleus face au Danemark

Après la victoire française sur le fil mercredi dernier, les Bleus se déplaçaient à Kolding pour y affronter des Danois revanchards. Malgré un faux départ, les Bleus réussissent à revenir dans le match, et dans un festival de buts, ce sont les Français qui auront le dernier mot (38-40).

Un seul changement à signaler par rapport à la feuille de match de mercredi dernier, Guillaume Gille a préféré sortir du groupe Noah Gaudin, au profit de Romain Lagarde. L'entame de match est très compliquée. Les Français n'y sont pas du tout en défense, sans agressivité et sans communication, ils encaissent 9 buts dans les 8 premières minutes (8', 9-5). De l'autre côté du terrain, ce n'est pas plus glorieux, le ballon a beaucoup de difficultés à circuler et lorsqu'une solution est trouvée, Jannick Green se dresse sur le chemin des filets. Les quelques parades de Charles Bolzinger permettent d'éviter la déroute, mais le visage affiché par les Bleus oblige Guillaume Gille à poser son premier temps-mort au bout de seulement 5 mn de jeu. Ce temps-mort accompagné d'un changement de dispositif défensif, avec désormais une défense 3-3, permettent aux bleus de tranquillement se remettre dans le match. Et face aux jeunes pouces danoises que Nikolaj Jacobsen fait entrer dans la rotation, à l'image de Marinus Munk, les Français vont pouvoir tranquillement grappiller leur retard. La très bonne entrée de Melvyn Richardson, aussi bien en défense qu'en attaque, où il permet de fluidifier le jeu, offre une première occasion de mener, dès la 20e minute, mais les Bleus, encore un peu brouillons, gâcheront plusieurs cartouches qui auraient pu leur permettre de mener avant d'enfin prendre les rênes à la 28e minute (15-16). La joie va être de courte durée, car sur un dernier coup d'accélérateur de ses cadres, le Danemark marque deux buts coup sur coup, leur permettant de retourner aux vestiaires avec une petite longueur d'avance (17-16).

Des Français appliqués réitère la performance de mercredi dernier

De retour sur le terrain, les Français mettent encore un peu de temps à se remettre dans le match, donnant l'occasion aux Danois de s'appuyer sur nos approximations pour refaire un léger break (40', 21-18). Mais lorsque la France accélère, c'est le Danemark qui boit la tasse : les Bleus infligent un 3-0 aux Danois et recollent au tableau d'affichage (21-21).  Melvyn Richardson et consorts ne s'arrêtent pas là, et sur un missile d'Elohim Prandi, les Français font le break pour la première fois de la rencontre (45', 23-25). Jusqu'à la fin du match, les deux équipes vont se rendre coup pour coup dans un festival de buts, transperçant des gardiens fantomatiques en seconde période, malgré l'entrée de Rémi Desbonnets et le retour de Janick Green. À quatre minutes de la fin de la rencontre, Nikolaj Jakobsen pose son dernier temps-mort pour offrir à Henrik Mollgaard une ovation du public danois et saluer son immense carrière. Mais le retour sur le terrain compte, et à ce jeu-là, les Français sont plus sérieux et finissent par l'emporter, atteignant la barre des 40 buts (score final, 38-40).

Porté aujourd'hui par un grand Melvyn Richardson, les Bleus ressortent de la double confrontation face au Danemark avec de la satisfaction et ont su montrer du caractère, notamment lorsqu'ils étaient menés. Les Bleus se retrouveront pour les deux dernières journées de cette Euro Cup : le 7 mai contre la Suède à Göteborg et le 11 mai face à la Norvège à Rouen.