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EDF (F)

Bilan positif pour les Bleues

, par Isakovic

Lena GRANDVEAU - Crédits Icon Sports

Les Allemandes avaient une revanche à prendre lors de cette rencontre retour à Besançon. Après avoir mené au score pendant la première mi-temps, elles ont finalement cédé face aux Bleues, qui ont su renverser la situation pour s’imposer à domicile (30-29).

La course derrière les Allemandes

L'équipe de France entame la rencontre avec un sept de départ remanié, intégrant Clarisse Mairot et Marie-Hélène Sajka sur la base arrière, Lucie Granier à l'aile droite et Laura Glauser dans les cages. Contrairement au match aller, les deux équipes affichent une autre attitude dès les premières minutes, répondant coup pour coup. Les Allemandes sont bien en place, mais Glauser multiplie les arrêts, permettant aux Bleues de rester au contact.

Léna Grandveau écope rapidement d'une exclusion de deux minutes sur une faute en contre-attaque, offrant ainsi plusieurs opportunités aux Allemandes. Quelques erreurs défensives des Françaises permettent aux adversaires d'obtenir des pénaltys, bien que celles-ci ne parviennent pas à creuser un écart significatif. Les Allemandes resserrent leur secteur central, rendant la tâche difficile aux Bleues, qui continuent cependant à concéder des pénaltys sur des fermetures défaillantes. Malgré les efforts de Glauser, les ballons finissent au fond des filets.

Alors qu'elles évoluent en infériorité numérique, les Allemandes gardent l'avantage en trouvant leur ailière gauche, Antje Döll (7-5, 9'). La gardienne allemande, Nicole Roth, se montre également très efficace, posant des problèmes aux attaquantes françaises. Lucie Granier réussit une interception importante (7-7, 11'), mais la défense française reste friable, permettant à Alina Grijseels d'exploiter l'axe central. Une nouvelle exclusion temporaire côté allemand donne à Orianne Ondono l'occasion d'égaliser (8-8, 12'). Un manque de précision en attaque et quelques pertes de balles compliquent la tâche des Bleues, tandis que la gardienne allemande multiplie les arrêts. Suzanne Wajoka, à l'image du premier match, bute sur la gardienne adverse (9-11, 17’). Le sélectionneur français pose donc son premier temps mort.

Lilou Borg fait sa première apparition à la 16e minute pour tenter de donner une nouvelle dynamique offensive. Elle trouve Ondono sur une passe aveugle, qui obtient un pénalty. Aimée Pereira termine son match prématurément après une troisième exclusion à la 20e minute. Malgré une opportunité de prendre l'avantage après un arrêt de Glauser, Manon Errard échoue en contre-attaque (27’). Les Bleues ne saisissent pas les nombreuses occasions, notamment en supériorité numérique, et courent toujours après les Allemandes. Dans les dernières secondes, Glauser tente une relance vers Durry, qui trouve le chemin des filets, mais le but n’est pas validé. La France rentre aux vestiaires menée par une courte marge (14-13).

Floriane ANDRE - Crédit Icon Sport

Une tendance inversée

Comme en première période, les Allemandes exploitent les failles défensives françaises et obtiennent rapidement des pénaltys. Toutefois, un arrêt de Floriane André redonne espoir aux Bleues, qui parviennent enfin à prendre l'avantage grâce à un but de Lucie Granier (16-15, 33’). Les Allemandes réagissent immédiatement avec un nouveau pénalty, mais Granier poursuit son excellent début de seconde mi-temps. La défense française se resserre progressivement, et André enchaîne les parades. Cependant, Nina Engel reste menaçante et trouve régulièrement des solutions. De son côté, Kanor voit sa tentative stoppée par la gardienne adverse, Marie Weiss. Après un tir puissant sur le poteau d’Engel, Nina Durry se projette en contre-attaque (18-17, 38’). Le coach allemand pose un temps mort pour recadrer son équipe.

Le retour sur le terrain est à l’avantage des Françaises : Laura Flippes intercepte un ballon et marque malgré une petite frayeur, offrant ainsi le premier break du match aux Bleues (20-18, 39’). Le rythme s’accélère, et Flippes trouve Mairot sur un superbe kung-fu (22-20, 43’). Wajoka reprend confiance et enfonce le clou peu après (23-20, 44’), forçant le sélectionneur allemand à poser son dernier temps mort.

Floriane André continue son festival dans les cages, permettant aux Françaises de creuser l’écart (25-21, 47’), tandis qu'Errard conclut un bel enchaînement au premier poteau (27-23, 49’). Toutefois, Grijseels redonne de l’énergie à son équipe en inscrivant plusieurs buts précieux. Elle obtient un pénalty à la 50e minute, mais bute cette fois sur Glauser. Alors que la fin de match approche, les Allemandes se rapprochent dangereusement (28-27, 56’). La pression monte et Weiss se montre impériale dans ces derniers instants. Gardillou décide alors de faire sortir Borg, à peine rentrée, pour remettre des joueuses plus expérimentées afin de sécuriser l’issue du match. La France s’impose finalement sur le fil (30-29), remportant ainsi ce deuxième match amical au terme d'une rencontre haletante. L’équipe de France se retrouvera dans un mois pour une double confrontation face aux Pays-Bas.

Elinor Liardet

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Mer. 19 Mar.

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NICOLAU
NICOLAU
8 jours il y a

Vraiment un bon match de handball dans une super ambiance.Intensite et rebondissements avec une E.d.F avec « des nouvelles têtes  » qui ont montrés des « choses intéressantes comme dirait Gardillou.L’E.d.F a rien lâcher toutes les joueuses ont marqués je crois bien.C’est vraiment un plaisir de voir évoluer cette équipe et Gardillou et un coach intéressant et intelligent ,il y a un mix de plan de jeu mais avec prise d’initiative où il leur ouvre les portes.Bon moment de handball face a une équipe d’Allemagne qui joue intensément et très bien.Bilan positif et de bonne augure pour la suite.

Vinch1
Vinch1
7 jours il y a

C’était chouette… c’est d’ailleurs toujours chouette quand on bat l’Allemagne :):)
Un bon match de hand… certainement qu’on est quand même loin de l’intensité d’un France Norvège, ou France Danemark… mais ça a quand même bien envoyé.
Je ne connais pas assez le niveau de l’Allemagne (le coach faisait il aussi des essais ? avec juste qq cadres, dont X. Smits) pour savoir où placer la performance de l’EDF… On va dire que la performance résulte dans la victoire avec une équipe new-look, avec des essais de jeunes qui ont certainement dans l’ensemble donné satisfaction… en tout cas, elles ne seront pas dépaysées si éventuellement on doit faire appel à elles.
Le trio de gardiennes semblent être là pour durer.
J’ai trouvé Grandveau un peu en dedans… disons, elle shoote beaucoup moins… Je reste sur la surprise qu’elle avait créé lors du titre de championne du monde… avec ses prises d’intervalle déroutantes… et là, je vois un peu moins ça… après, elle doit peut être évolué dans un autre registre, à la demande de ses coachs.
Ondondo a certainement marqué des points. Et sera dans le trio de pivots (si on part avec 3 pivots sur les prochaines compét’)
Le poste d’arrière droit reste (pour ce que j’ai pu voir) le parent pauvre de l’EDF… A part Flippes… mais il manque une force de frappe de loin… Marie Hélène Sadjka m’a paru un peu « lente » (en tout cas à besançon)
Donc oui, un bon petit match, avec un coach qui a fait des essais, et laisser se reposer qq filles qui en avaient bien besoin

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