Nouveau succès pour Vesoul, Mulhouse accroché !

Au fond du classement durant ce début de championnat, le CS Vesoul tient son 4ème match de rang sans défaite contre l'Élite Val d'Oise (34-32) et s'extirpe de la zone rouge.

C'est l'intersection de deux dynamiques. Côté locaux, le cercle sportif de Vesoul occupait les dernières places depuis le début de saison, mais réalise une super reprise en 2025 avec 1 seule défaite pour 5 matchs. En face, l'Élite Val d'Oise pensait enfin s'être frayée un chemin vers le haut de tableau. Après un superbe mois de février qui a approché les franciliens du Top3, le mois de mars se conclut avec une troisième rencontre sans victoire après un nul contre l'ACBB et une défaite d'un but à Hazebrouck la semaine passée.

Le CSV renverse la vapeur dans le money time

Au gymnase Jean Jaurès de Vesoul, ces dynamiques ont été respectées. Malgré une très bonne première période des visiteurs qui comptent sur un bon Skander Slim (14 parades, dont 8 en première période) et un Simon Lavialle en feu (8/9, dont 5 en première période), l'avance de l'Élite Val d'Oise fondra comme neige au soleil dans le money time (16-20, 30' ; 25-28, 47'). Toujours 4 buts derrière au début du money time, les locaux vont se réveiller pour asséner un 7-1 aux joueur du Val d'Oise (26-30, 50' ; 33-31, 58'). Le hold-up est parfaitement maîtrisé et se clôt sur un 10ème arrêt de Cédric Simonin (34-32).

Dans la seconde partie de tableau, Martigues a manqué l'occasion de retrouver le sens de la victoire à Hazebrouck. Comme pour l'Élite Val d'Oise, les Sudistes prendront le premier avantage dans la première moitié du match. Le pivot Lucas Ruiz est toujours aussi efficace sur sa ligne comme sur celle des 7 mètres (9/10) et les arrières Thomas Cometto (6/8) et Matthieu Limousin (5/10)  restent les armes fiables de l'attaque martégale. Le tournant a lieu a retour de la pause (17-19, 27' ; 21-19, 33'). L'avantage sera tenu jusqu'au money time, sans pour autant l'élargir, et le collectif Nordiste gardera la tête sur les épaules pour empêcher son adversaire de recoller avant le gong (32-28, 53' ; 32-31, 55' ; 34-33). Du côté des vainqueurs, on saluera le 100% de Maxime Postal (7/7, dont 5 pen.) et les 6 réalisations de l'ailier gauche marocain Youssef Zaroili (6/11).

L'ACBB s'écroule en fin de rencontre

Plus curieusement, le scénario aura été identique à Saintes lors de la réception de l'ACBB. Bien que favoris, les Néo-Aquitains vont se faire submerger dans le première acte par la réussite de l'arrière gauche Mari N'Diakha (7/8) et l'ailier gauche Enzo de Flaviis (7/11, dont 3 pen.). L'avance des visiteurs, de 4 unités à la pause, se réduira progressivement jusqu'au money time (10-14, 30' ; 19-21, 42'). Les 20 dernières minutes seront marquées par le sursaut de l'arrière droit de l'USS Lassana Toure, qui plantera 7 buts en 7 tirs (10/13 au total), soit plus de la moitié des buts des siens sur la fin de la rencontre. Son ailier Théo Lebon et demi-centre Axel Rosier ne seront pas en reste avec 5 buts chacun, essentiels pour faire tourner le sort du match (22-25, 49' ; 29-25, 59'). Saintes l'emporte logiquement suite à un money time à sens unique qui peut laisser des regrets à l'ACBB, qui manque l'occasion de se rapprocher du Top5.

Saintes ne s'approchera néanmoins pas de la première place, Dreux-Vernouillet ayant enchaîné un nouveau succès lors de la réception de Lanester. Les Bretons auront tenu la comparaison avec leur adversaire durant 45 minutes avec, une nouvelle fois, un Hugo Bonnat des grands soirs (18 parades) et un Andy Dumitrache comme fer de lance (7/10) aux côtés des arrières Paolo Bardi et Paul Lefebvre (6/9 chacun). Mais après la 45ème minute, 3 buts coup sur coup du serial-buteur Dmytro Gunko (9/15) suivi plus tard par l'excellent money time d'Alban Pontlevoy (5/6), mèneront les Euréliens vers une victoire sereine (24-24, 43' ; 34-27, 53'). L'USDV inscrit une nouvelle victoire (39-33) à son actif après avoir été exempt lors de la J19. Une première place qui se consolide en vue d'une montée en Proligue de l'ogre de ces deux dernières saison ? Non, cette saison non plus, nous apprend l'Écho Républicain. Les dirigeants ont annoncé aux joueurs fin mars que le club renoncerait à nouveau à la Proligue et demanderait même à quitter la poule Fédérale, pour raisons financières.

Tremblay accroche Mulhouse-Rixheim en Alsace

En Alsace, Mulhouse-Rixheim espérait retrouver le goût de la victoire qui commence à se faire loin après 3 matchs sans succès. Pourtant, la lanterne rouge Tremblay-en-France est venu crânement joué sa chance et est parvenu à gâcher la fête. Pourtant, les locaux font un démarrage plus qu'excellent. Malgré un Graciel-Yanis Quere excellent dans le premier acte avec 11 parades en 20 minutes, les Loups roulent sur leurs visiteurs et semblent plier le match (11-2, 17' ; 14-8, 30'). Les Sequano-Dionysiens reviendront sur les terrains avec de meilleures intentions, l'entrée surprise de Simon Malpot dans les cases tremblaysiennes s'avère payant avec 4 parades en l'espace de 4 minutes, et une attaque débloquée qui rééquilibre rapidement les débats (16-11, 32' ; 17-15, 38'). La remontée ne s'arrêtera pas là et, avec un Yanis Rousseau adroit sur son aile (5 buts), les visiteurs recollent à un quart d'heure du terme (21-21, 45'). Les débats s'enlisent et les deux équipes restent au coude à coude. Martin Bialkowski met même les visiteurs devant avant qu'Arthur Jund ne recolle, le score restant ensuite figé jusqu'à la sirène (25-25). Malgré ce match nul au goût amer pour les Alsaciens, on saluera les nouvelles belles performances de la base avant des Jaunes et Noirs avec Thomas Thuet (6/7) et Tanguy Ohl (4/5).

Prochaine étape pour Mulhouse, un déplacement chez le Paris Saint-Germain qui a retrouvé du poil de la bête, et sa place dans le Top3. Du côté de Saran, les partenaires d'un Amara Karamoko des grands soirs sur sa ligne (8/9) auront eux aussi réalisé un départ canon après se retrouver accrochés durant l'ensemble de la rencontre (3-8, 13' ; 13-14, 30' ; 26-26, 53'). Les locaux, autre équipe réserve de la poule, ont pu compter sur une prestation collective aboutie où tous les joueurs de champ ont inscrit leur but, mais le money time ne tournera pas en leur faveur (27-27, 53' ; 27-29, 58'). Avec cette courte défaite au bout du temps réglementaire (29-32), Saran reste à la 10ème place et sera exempt ce weekend. Les Loirétains devront attendre la 22ème journée pour espérer se relancer lors de la réception de Lanester.

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Antoine Piollat