LNH - J1
Le PSG a dû batailler
Cinq jours après avoir remporté le Trophée des Champions face à Saint-Raphaël, le PSG s’est imposé à Coubertin face à l’USAM (36-32). Paris a perdu beaucoup de ballons en seconde période.
Privé de Nikola Karabatic, victime d'un trait de fracture à la pommette droite mais qui a néanmoins pu goûter aux applaudissements de Coubertin lors de la présentation des équipes, Paris a été cueillir son premier succès de la saison en championnat. Sans surprise, diront certains. Pourtant, cette première rencontre de LNH n’a pas été si aisée que cela pour les parisiens, et est déjà riche en enseignements.
Narcisse dynamise l’attaque parisienne
Sans Nikola Karabatic, le PSG a pu compter sur un Daniel Narcisse inspiré pour mener le jeu francilien. La recrue danoise Mollgaard a également laissé entrevoir de belles combinaisons en attaque. On a même cru assister à un long cavalier seul du PSG en début de rencontre. Narcisse, Mollgaard et le jeune Kounkoud donnent l’impulsion, laissant les gardois sans réaction (4-1, 4’). Omeyer se charge également de sortir quelques balles un peu chaudes. Mais la Green Team est connue pour son sens du combat. Progressivement, Podsiadlo et Ferreiro parviennent à contourner la défense parisienne (6-3, 7’). Pas simple pourtant tant Vori et Mollgaard, aux postes 2 et 3 en défense, se montrent vigilants et semblent déjà bien en place.
Nîmes s’accroche
L’écart augmente progressivement, sur un rythme soutenu (10-5, 13’). Heureusement pour Nîmes, Idrssi démontre qu’il a encore de beaux restes pour sa dernière saison sous le maillot gardois en sortant notamment un tir de Hansen. Paris semble jouer sur un faux rythme, moins dynamique qu’en début de match. Podsiadlo et Gudjonsson en profitent pour ramener leur équipe dans la roue des parisiens (15-12, 21’). Le combat se muscle, mais le PSG fait tourner son effectif et apporte du sang neuf. Luka Karabatic et Luc Abalo se montrent rapidement efficaces, permettant à Paris de rejoindre les vestiaires avec 4 buts d’avance (21-17).
Paris, 7 minutes sans but
Invaincu face à Nîmes depuis avril 2011, le PSG profite d’un Thierry Omeyer chaud bouillant dès la reprise pour écœurer les nîmois. Il faut bien ça à une formation parisienne soudain empruntée en attaque, qui reste ainsi plus de 7 minutes sans inscrire le moindre but. Les pertes de balle se succèdent, ainsi que les exclusions pour deux minutes. Heureusement pour Paris, Omeyer est lui toujours bien en place et permet au grand favori du championnat de garder un écart de trois buts (26-23, 41’). Desbonnet se montre déterminant aussitôt son entrée dans les cages gardoises. Un tout autre match commence alors.
L’expérience parisienne fait la différence
Moins serein, Paris semble douter alors que Nîmes joue crânement sa chance. Il faut la précision chirurgicale de Mikkel Hansen sur penalty pour donner un peu d’air au PSG (29-25, 46’). Dans les moments chauds, Paris peut compter sur un effectif incomparable, où l’expérience et les rencontres internationales font la différence. Omeyer, Narcisse et Luka Karabatic sont aux affaires pour stopper l’euphorie gardoise (32-27, 50’). Même si Desbonnet fait encore des siennes dans ses cages, Paris profite d’un Mikkel Hansen irrésistible et ultra-motivé pour régaler le public. Nîmes bute sur Omeyer et enterre ainsi ses espoirs de victoire (36-32). La Green Team peut cependant être fière de sa prestation, car elle aura poussé les parisiens à élever leur niveau de jeu en deuxième période.
Olivier Poignard