LNH - J17
Dunkerque sur le fil à Nîmes
L’USAM retrouvait son Parnasse en cette 17e journée de D1 après près de 3 mois d’absence dans le Gard. Une rencontre de gala qui plus est contre le champion de France en titre, récemment qualifié en 1/8e de finale de la Ligue des Champions. Les Dunkerquois se sont imposés en toute fin de match sur un pénalty de Julian Emonet (25-24, score final).
Avec des absents des deux côtés (Podsialdo pour Nîmes et Gérard pour Dunkerque), les deux équipes se sont livrées un réel bras de fer dès l’entame de la rencontre (3-3 à la 6e). Ce sont ensuite les Nordistes qui ont pris les choses en main en profitant d’un Wiliam Annotel des grands soirs. L’ancien nîmois a effectué 12 arrêts en première période. Après le temps-mort pris par Franck Maurice à la 19e minute (7-12) et la bonne rentrée de Quentin Dupuy, les locaux se remettent dans le droit chemin et reviennent titiller la formation de Patrick Cazal (12-13 à la mi-temps).
Une seconde période de haut vol !
Le premier quart d’heure est marqué par la remontée fulgurante de l’USAM. Même si les visiteurs inscrivent un 2-0 à leur retour du vestiaire, la Green Team emmenée par un bon Rémi Desbonnet dans les buts (15 arrêts), va refaire son retard et passer devant à la 45e minute, sur une somptueuse roucoulette de Paul Mourioux (20-19). S’en suit une longue période de domination gardoise jusqu’à la dernière minute où les dunkerquois reviennent à égalité après avoir effacé deux balles de +3. C’est dans un Parnasse en fusion que les deux équipes évoluent. Privés de Tésorière sorti sur deux minutes, les hommes de Franck Maurice ont la balle pour passer devant, mais en vain. Un refus de jeu, contre-attaque, faute, pénalty et c’est Julian Emonet qui a la lourde charge de le transformer face à Rémi Desbonnet. Il le fait à merveille et libère ses coéquipiers après un très beau match de la part des deux équipes. C’est d’ailleurs sur pénalty que les Nordistes marquent leurs trois derniers buts.
Les réactions :
Pierre Soudry (arrière droit de l'USDK) : « Une victoire dans la douleur qui fait du bien parce que tout le monde a besoin de points. On sait que c’est jamais facile de venir gagner ici, on en a eu la preuve ce soir. On est content parce qu’on a gagné, maintenant sur le contenu ce n’est pas super. On va surtout penser à la victoire de ce soir et vite passer au prochain match. »
Benjamin Afgour (pivot de l'USDK) : « On sort d’une déroute contre Montpellier, on enchaine beaucoup de matchs et on savait qu’à Nîmes ça allait être difficile. C’est une équipe qui se bat beaucoup, on est retombé dans nos travers en première mi-temps. On est tombé sur une équipe de Nîmes très accrocheuse et je pense qu’on doit la victoire ce soir à notre expérience grâce aux grands matchs que l’on joue maintenant depuis quelques années. On n’a pas fait non plus le match qui fallait ce soir et mais on est quand même très content de retenir la victoire. »
Paul Mourioux (demi-centre de Nîmes) : « Une défaite rageante parce qu’on est devant dans tout le dernier quart d’heure, c’était presque le plus important. Après on perd le match. Ça ne se joue pas à grand-chose à la fin, on prend quelques sanctions et on perd quelques ballons. On rate quand même beaucoup de shoots sur ce match. On a fait une belle prestation mais il manque quand même la victoire et les points »
Remi Desbonnet (gardien de Nîmes) : « C’est encourageant, c’est bien, c’est tout ce qu’on veut. Ce qui m’embête c’est que là on est dans une bonne période, on fait des gros matchs, on a une cohésion qui est au top niveau. Je ne veux pas faire ma pleureuse, mais encore une fois il y a des décisions arbitrales qui sont contestables à la fin. Ce soir il fallait prendre des points, on fait un excellent match, on n’a pas à rougir, le public nous fait une standing ovation à la fin du match ça fait deux ans qu’on n’a pas vu ça, c’était beau mais malheureusement on ne prend pas de point ».
De notre correspondant sur place, Maxime Cohen.