LNH - J18
Le PSG a fait le métier contre Nîmes
A trois jours de son huitième de finale aller de la Ligue des Champions à Dunkerque, le PSG s’est imposé face à Nîmes (37-27). Si les parisiens ont déroulé en seconde période, ils ont en revanche été accrochés lors du premier acte. Place désormais à l’Europe.
Même quand on est invaincu dans sa salle cette saison en championnat, affronter l’USAM devant son public n’est pas une partie de plaisir. Les parisiens en ont fait l’expérience mercredi soir lors des trente premières minutes dans une salle de Coubertin bien vide. Ceux qui avaient fait le déplacement dans l’antre des parisiens ont assisté à une rencontre accrochée, avec des gardois sûrs de leur force. Paris a dû s’employer pour éviter de tomber dans le piège en première mi-temps, avant d’accélérer franchement.
Saurina avec facilité
L’équipe de Franck Maurice affiche rapidement la couleur, avec une étonnante défense individuelle pour lancer les hostilités. Daniel Narcisse trompe cependant la vigilance des nîmois (2-0, 2’) avant que Guillaume Saurina débute son festival. Avec une étonnante facilité, l’arrière gauche de 33 ans va causer bien des malheurs à la défense parisienne. Dans son sillage, c’est toute l’équipe gardoise qui hausse son niveau de jeu (2-3, 4’). Le PSG constate rapidement que la combativité nîmoise est loin d’avoir disparu. Au contraire, elle s’exprime avec force à l’image d’un Florent Ferreiro qui s’arrache en pivot pour tromper Thierry Omeyer.
Paris brouillon en attaque
Paris tombe parfois dans la facilité et se retrouve pénalisé par de nombreuses fautes. Nîmes en profite et fait jeu égal avec le PSG (7-6, 13’). Philippe Gardent essaye pourtant de remettre son groupe dans la bonne direction, mais Desbonnet monte progressivement en puissance dans ses cages. Paris n’est pas serein, l’USAM arrivant à bien canaliser les attaques des joueurs de la capitale (10-10, 20’). Accambray et Hansen se chargent de débloquer le compteur buts des parisiens, sans toutefois parvenir à creuser un véritable écart. Nîmes réagit du tac au tac (14-14, 27’). Grâce à une fin de première période bien négociée, Paris rentre aux vestiaires avec deux buts d’avance (16-14).
Annonay et Narcisse sonnent la révolte
Même moins éclatant qu’en février après le retour au bercail des mondialistes, Paris sait accélérer au bon moment pour faire la différence. L’entrée d’Annonay dans les cages redonne de l’air aux parisiens, tandis que Melic et Accambray passent la surmultipliée (20-15, 33’). Le PSG semble enfin avoir retrouvé sa sérénité, déroulant tel un rouleau compresseur. L’USAM voit le score se creuser progressivement, même si le jeune Dupuy est en réussite. Mais face à un aérien Daniel Narcisse, difficile pour la défense gardoise de lutter (24-18, 40’). Annonay fait le show et écœure à lui tout seul les tireurs adverses.
Nîmes est mis sous pression par une défense parisienne beaucoup plus mobile, n’hésitant pas à se montrer plus agressive qu’en première période (26-18, 45’). Plus rien ne peut alors arriver aux joueurs de Philippe Gardent, qui contrôlent le match même si les nîmois n'abdiquent pas (30-23, 51'). Paris se doit de rester concentré jusqu'au bout pour éviter une fin de match tendue. Kopljar rassure les siens en faisant mouche face à Idrissi à plusieurs reprises. Paris tient sa victoire (37-27). Tous les regards parisiens sont désormais braqués vers la Ligue des Champions et le duel franco-français de samedi à Dunkerque.
Les réactions d'après-match :
PSG Handball - Nîmes : les réactions d'après match by Paris Saint-Germain Handball