LNH - J22
Dunkerque assure, St Raphaël coince
Solide vainqueur de Tremblay au Stade des Flandres (27-18), Dunkerque a profité du nul concédé par Saint-Raphaël contre Nantes (27-27), pour prendre seul la 3e place. Derrière ça se précise. Grâce au succès de Nîmes à Sélestat (20-27), Cesson-Rennes a définitivement assuré son maintien dans l'élite avec sa victoire sur le fil à Créteil (25-26).
Saint-Raphaël bousculé dans son antre
Les Varois ont vécu une soirée compliquée face à des Ligériens libérés de toute pression, avec leur place européenne en poche. En manque d'inspiration face à un excellent Matias Schultz dans le premier acte, les partenaires du très en forme Adrien Dipanda (7 buts), ont du se faire violence pour éviter la défaite. Menés à la pause (13-15, MT), les Varois sont parvenus à inverser la tendance en seconde période par l'intermédiaire d'Alexandre Tomas notamment. Insuffisant cependant pour faire vaciller des Nantais bien en place, portés par le duo espagnol Rivera (9 buts) / Entrerrios (5 buts). La fin de match est très accrochée, et alors que les Sudistes ont eu la balle de match en supériorité numérique, la défense nantaise est parvenue à préserver son but inviolé, pour arracher le point du nul (27-27, score final). Logique au vu de la physionomie de la rencontre.
Dunkerque déroule, Chambéry s'accroche
Dans son jardin du Stade des Flandres, l'USDK n'a fait qu'une bouchée de Tremblay. Défait au match aller par les Franciliens, les partenaires de Kornél Nagy ont pris leur revanche d'une bien belle manière. Avec un Vincent Gérard stratosphérique (12 arrêts à 66%), les Nordistes ont rapidement pris les devants au tableau d'affichage, comptant pas moins de huit buts d'avance à la pause (14-6, MT). Trop approximatifs pour faire jeu égal avec les champions de France en titre, Matthieu Drouhin et les siens n'ont pu que constater la supériorité adverse. Auteurs d'une reprise parfaite, les hommes de Patrick Cazal s'impose sans trembler (27-18), et profitent du nul concédé par le SRVHB pour grimper sur le podium.
De leur côté, les Chambériens sont passés tout prêt de la correctionnelle au Phare face à Aix. Pourtant diminués, les joueurs de Noka Serdarusic ont donné du fil à retordre aux co-équipiers d'Edin Basic (6 buts). L'entame du match laissait pourtant présager une soirée tranquille pour les Savoyards (8-2, 15'), mais un terrible passage à vide a permis aux visiteurs de revenir au score, et même de prendre l'avantage à la mi-temps (13-14, MT). Le match relancé, la seconde période a été très accrochée. Emmené par un excellent Iosu Goni (8 buts), le PAUC a tenu le rythme, avant de craquer en toute fin de match. La faute à un Yann Genty décisif sur sa ligne (17 arrêts), et un Timothey N'Guessan qui est parvenu à régler sa mire dans le money-time. Chambéry l'emporte 29-28, et revient à deux points de Saint-Raphaël au classement.
Nîmes maitrise, Cesson-Rennes confirme
Un déplacement parfaitement maitrisé par les hommes de Franck Maurice qui sont allés décrocher un précieux succès à Sélestat (20-27, score final). Des Alsaciens qui s'enfoncent un peu plus dans la zone rouge, avec désormais 6 points de retard sur le premier non-relégable, Toulouse. Difficile de voir comment les partenaires de Frédéric Beauregard pourraient se sortir de cette situation, au vu de la copie rendue hier soir contre Nîmes. Menés au score pendant la quasi-intégralité du match, les Violets ont manqué de réalisme et de précision pour faire jeu égal avec la Green Team. Encore dans la course à la pause (11-13, MT), les locaux ont totalement craqué en seconde période, buttant sur une solide défense gardoise, et un Yassine Idrissi impérial dans ses buts (16 arrêts à 44%). Richard Kappelin n'a pas été en reste de son côté avec pas moins de 21 parades, mais insuffisant cependant pour compenser les carences offensives des siens. Avec un Julien Rebichon efficace (6 buts), l'USAM s'est logiquement imposé sur le score de 20-27, assurant quasiment son maintien en D1.
C'est un tout autre scénario qu'on pu vivre les joueurs de Cesson-Rennes à Créteil. Une rencontre très engagée et accrochée face à des Cristoliens déterminés à l'emporter devant leur public. Mais grâce à une défense bien en place, et à une bonne efficacité aux tirs (62%), les co-équipiers de Jérémy Suty sont parvenus à s'imposer sur le parquet de l'US Créteil. En tête à la pause (14-16, MT), les Bretons ont du faire face au retour des partenaires de Dejan Malinovic (6 buts). Poussés par leur public, les Val-de-Marnais sont parvenus à prendre l'avantage dans le money-time (25-25, 56'), mais n'ont pas réussi à convertir une balle de +2 qui aurait pu leur offrir la victoire. Au terme d'une fin de match chaotique marquée par des décisions arbitrales controversées, les Cessonnais ont arraché les deux points sur un ultime but de Maxime Derbier sur le buzzer (25-26, score final). Créteil peut nourrir des regrets, Cesson-Rennes a de son coté assuré définitivement sa place dans l'élite.