Nîmes poursuit sur sa lancée !

Avec deux équipes proches au classement, on s’attendait à un match serré mais Aix n’a jamais mené dans la rencontre. Les Nîmois ont directement pris les devants dans la partie et s’imposent sur le score de 34-28.

En première mi-temps, c’est Nîmes qui a mené les débats. L’ambitions affichée par Franck Maurice après le maintien était la 8e place et cela s’est vu sur le terrain. D’abord un 2-0 en une minute puis 3-7 à la 7e minute. Hallgrimsson qui a eu du mal cette saison, s’est vu porté la Green Team en inscrivant 7 buts dans le premier acte. En revanche, côté aixois on peine à trouver des solutions face à une défense bien en place qui récupère beaucoup de ballons, ce qui permet un nombre important de contre-attaques. L’écart entre les deux équipes ne cesse de s’accroitre et atteint les 11 buts à la 26e minute (8-19). Le score à la pause est de 9-19 en faveur des Gardois.

Aix trouve cependant un second souffle en début de deuxième période. Les coéquipiers de Robin Capelle reviennent à 4 longueurs des Gardois à la 46e minute (19-23). Ils le doivent à un bon Iosu Goni Leoz (6/10) qui mène son équipe pour tenter de revenir à hauteur des Gardois. Cela est vain. Même s’ils ont du mal, les hommes de Franck Maurice abordent les dix dernières minutes du match avec 5 buts d’avance (22-27 à la 20'). Hallgrimsson, élu homme du match, ne baisse pas d’intensité à l’approche de la fin et continue à faire des misères à la défense provençale. L’Islandais souligne même « Demain c’est la féria ce sera une bonne occasion de fêter ça ! ». En fin de match les Nîmois déroulent, Gallego lance Rebichon sur un Kung-Fu pour leur avant-dernier but, et s’imposent sur le score de 34-28. Côté aixois, l’heure est à la remobilisation pour les deux derniers matchs et ne pas finir « la queue entre les jambes » pour reprendre les termes de Mickaël Illes.

Les réactions :

Mickaël Illes (ailier gauche de Aix) : « On a fait une défense particulière qu’on n’a pas l’habitude de faire et on n’y a pas mis l’intensité nécessaire, il y avait beaucoup d’espaces et ils l’ont très bien exploitée. En plus de ça en attaque on a été inexistants, on perd des ballons bêtement et ça se convertit directement en buts. Malgré quelques arrêts de Robin on n’est pas revenu. En deuxième mi-temps on s’est remis en question, on est passé sur quelque chose de plus classique et on a réussi à revenir un petit peu. C’est déjà pas mal d’avoir montré un autre visage en deuxième mi-temps pour ne pas passer pour des idiots. C’est dommage de finir cet avant-dernier match à la maison comme ça. Il va falloir rebondir sur les autres matchs pour ne pas finir la queue entre les jambes. »

Iosu Goni Leoz (arrière gauche de Aix) : C’est surtout la première période qui nous casse le match on n’était pas bien en défense, on perd des balles en attaque, ils ont mis beaucoup de contre-attaques et ils ont souvent marqué à 6 mètres. L’écart était trop grand pour qu’on le rattrape en deuxième. Même si la défense et l’attaque allaient mieux ce n’était pas suffisant pour qu’on passe devant au score. »

Benjamin Gallego (pivot de Nîmes) : « On fait un bon début de match où on joue à notre rythme sans tomber dans le leur. En deuxième mi-temps on s’essouffle un peu, on a du mal à se mettre en jambes. Comme on les a fait courir tout le match on parvient à refaire l’écart. »

Franck Maurice (entraîneur de Nîmes) : On fait vraiment une grosse première mi-temps. Le plan de jeu est respecté en défense, on récupère pas mal de ballons même s’il y a un peu de maladresse de leur part. De notre côté on a mis ce qu’il fallait en terme d’intensité et de rigueur défensive. Dans le projet d’attaque il y a aussi eu beaucoup de bonnes choses. On redémarre mal la deuxième ça leur laisse l’opportunité d’y croire et je les comprends, j’aurais été à leur place j’y aurais cru parce qu’on était un tout petit peu fébrile. Après on a su remettre un coup d’accélérateur sur une infériorité numérique d’Aix et c’est ce qui nous permet d’être sereins. Ce que je retiens c’est qu’on est passé devant au goal average particulier et c’est important.

De notre correspondant sur Aix, Maxime Cohen.