Paris reste serein à Aix

En déplacement en Provence pour la 6ème journée de LNH, le PSG n'a pas tremblé face au PAUC.

La machine est en route

Que faut-il faire pour stopper le PSG ? Alors certes, tout n'est pas encore parfait pour l'équipe de Noka Serdarusic, mais les Parisiens sont toujours invaincus en championnat et sont sur une série de sept victoires consécutives toutes compétitions confondues. Ce soir c'est le PAUC qui en a fait les frais. Privé de Luc Tobie, Juan Andreu et surtout du meilleur buteur du club depuis le début de la saison Johan Saubich, la tâche semblait déjà bien compliquée face à l'attaque la plus prolifique de LNH. Le PSG ne tremble pas, et prend l'avantage dès l'entame de match (4-1, 5'). Les Aixois, courageux, tentent de suivre le rythme imposé par les co-équipiers de Mikkel Hansen (10/10), mais lorsque les Parisiens accélèrent il devient très difficile de les poursuivre (9-14, 21'). Les Provençaux qui comptent dans leurs rangs 4 joueurs de 20 ans ou moins perdent beaucoup de ballons, souvent à cause d'un brin de naïveté. Du coup les Parisiens ne se font pas prier pour se projeter rapidement vers l'avant, avec beaucoup de succès à l'image de Luc Abalo face à un Robin Cappelle moins étincelant ce soir . Malgré tout, l'équipe de Jérôme Fernandez s'accroche tant bien que mal, et ne compte que cinq buts de retard à la pause face à des Parisiens logiquement en tête (14-19, 30')

Paris confirme, Minne monte en puissance

Même si la seconde période commence par un but d'Isaias Guardiola, cela n'empêchera pas les Parisiens de monter d'avantage en puissance. Les combinaisons s'enchaînent parfaitement, tout ou presque réussit aux hommes de la capitale. La cadence est infernale,  (15-21, 33' ; 16-24 40') et il devient très difficile pour les Aixois de marquer face à un Thierry Omeyer toujours au rendez-vous (19/44, 43%). Un jeune homme arrive quand même à tirer son épingle du jeu. C'est Aymeric Minne qui du haut de ses 18 ans a impressionné le public du Val de l'Arc et a apporté toute sa fougue pour marquer 6 buts face au gardien de l'équipe de France. Mais jeunesse rime souvent avec naïveté et même s'il n'est pas le seul à l'avoir été ce soir, c'est une des raisons qui explique l'écart au score. Un écart qui n'aura cessé d'augmenter jusqu'à la fin du match, le PSG arrive une première fois au cap des +10 (24-34, 57') pour confirmer ce score au coup de sifflet final (25-35, 60'). Une équipe Parisienne encore invaincue et qui monte en puissance avant de se déplacer à Celje en Ligue des Champion et de recevoir Dunkerque pour le choc de la 7ème journée. Déjà la troisième défaite en LNH pour le PAUC, avec plus de 30 buts encaissés. C'est un des secteurs que devoir travailler Marc Wilterberger avec ses hommes, avant le déplacement à Cesson en championnat la semaine prochaine.

 

Les réactions :

Marc Wiltberger : " Il nous manque encore plus de hargne pour pouvoir essayer de rivaliser avec ces équipes. Il aurait fallu qu’on aille encore plus les bousculer pour qu'on puisse réduire l'écart. On l'a vu sur le terrain, à chaque fois qu’on l’a fait ils étaient perturbés. On aurait pu continuer à jouer en 4-2 pour les embêter encore plus mais on était pas là pour ça.  L'objectif était clairement de préparer les matchs face à Cesson et Ivry. "

Aymeric Minne : " J'ai donné tout ce que je pouvais au service de l'équipe ce soir. Je travaille dur aux entraînements pour pouvoir avoir du temps de jeu en match. Ce soir c'était le cas, j'ai essayé de faire ce que je savais faire malgré encore quelques déchets techniques. On a quand même mis plus d'impact physique que le match précédent, il faut continuer dans ce sens là. "

Luka Karabatic : " Ce soir on a fait exactement ce qu’il fallait. On sait que ce genre de match entre deux matchs de Ligue des Champions peut être dangereux pour nous. Il fallait qu’on soit sérieux dès l’entame de match et c’est ce qu’on a fait. C'était difficile pour Aix avec les nombreux blessés, leur manque de rotation s'est ressenti contrairement à nous qui étions quasiment au complet et qui avons pu garder le rythme jusqu'à la fin du match. "