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LNH - J7

Paris s'est régalé

, par Mocanu

Mtima-PSG

Le PSG a poursuivi son sans faute en LNH en s’imposant sans trembler face à Dunkerque (34-24). Les joueurs de Noka Serdarusic peuvent maintenant se tourner vers le choc de Ligue des Champions de dimanche contre Veszprem.

« Il faudra être capable, comme contre Montpellier, d’être en surrégime » affirmait Patrick Cazal avant la rencontre. Face à un PSG toujours invaincu en championnat, Dunkerque n’a rien pu faire pour enrayer la machine parisienne. Le PSG a rapidement mis beaucoup de rythme, jouant sur des engagements rapides et tuant dans l’œuf tout espoir adverse. Pour son anniversaire, Mikkel Hansen s’est régalé. Dans la ligne de ses précédentes sorties, le danois a profité de 5 penalties en première période pour soigner ses statistiques. En face, l’USDK a pêché en défense et a dû attendre la 16ème minute pour avoir un premier arrêt de son gardien William Annotel. Contre l’armada parisienne, difficile d’espérer déjouer les pronostics dans de telles conditions.

Hansen régale sur penalty

Karabatic-PSGPourtant, les nordistes sont restés une bonne partie de la première mi-temps dans la roue de leur adversaire. Butto (7 buts en 4ère période) et Caussé répondent à la vivacité de M’Tima, intenable en début de match (4-2, 5’). L’attaque nordiste essaye de déstabiliser le secteur central défensif parisien. Cela fonctionne pendant quelques instants, avec une exclusion pour 2 minutes de Luka Karabatic. Les exclusions temporaires pleuvent essentiellement du côté nordiste (4 lors des 30 premières minutes), mais les hommes de Patrick Cazal s’accrochent (9-8, 12’). Les parisiens sont en mode diesel et n’attendent qu’une chose : passer la vitesse supérieure. C’est chose faite quelques minutes plus tard avec Hansen sur penalty et Luc Abalo. Patrick Cazal est contraint de poser son temps mort (12-8, 15’). L’effet positif se fait alors ressentir : Butto est aux aguets en défense tandis que Soudry relance les siens en ramenant son équipe à deux longueurs seulement (14-12, 22’). Mais très vite, le manque de réussite de Mamic à la finition s’avère un vrai handicap pour l’USDK. Paris déroule et rejoint les vestiaires avec quatre buts d’avance (18-14).

L’attaque dunkerquoise démunie

Butto-DunkerqueDunkerque, qui a toujours posé des problèmes au PSG ces deux dernières années (trois succès en LNH), comprend rapidement que les parisiens veulent démontrer leur supériorité. A l’image d’un M’Tima combatif en défense et d’un Thierry Omeyer en mode « rideau de fer », Paris joue en patron (21-16, 36’). Tous les joueurs parisiens sont au diapason et laissent l’attaque dunkerquoise bien démunie. Heureusement pour les nordistes, Afgour trouve des trous de souris pour faire tourner le compteur dunkerquois (23-18, 40’). Mais que d’efforts sont nécessaires pour passer la défense des champions de France puis Omeyer. Hansen, M’Tima et Narcisse ne font quant à eux pas dans les détails (25-19, 44’).

Pejovic et Mamic symbolisent à eux deux les difficultés de la base arrière dunkerquoise face à la défense très mobile des parisiens. Le contraste est saisissant avec la base arrière parisienne, qui détruit tout sur son passage. A l'approche des dix dernières minutes, Dunkerque est déjà loin (28-22, 50'). Paris peut alors se content de gérer son avance et de donner du temps de jeu aux Mollgaard et Kounkoud. Le scénario est idéal à trois jours du match au sommet contre Veszprem. Comme Thierry Omeyer ferme littéralement la boutique, l'USDK vit un long chemin de croix (30-22, 53'). Paris s'impose avec autorité et en patron (34-24). Jamais les parisiens n'ont semblé inquiets.

Olivier Poignard

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