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Mondial 2015 - EdF

C. Onesta : "L'Espagne nous ressemble"

, par Dalibor

A la veille d'une demi-finale de prestige face à l'Espagne, Claude Onesta, l'entraîneur des Bleus, est forcément méfiant vis-à-vis d'une équipe qui "ressemble" à la France.

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"L'équipe d'Espagne a des arguments que d'autres n'ont peut-être pas : sa profondeur de banc, qui est une caractéristique que nous avons en commun, par exemple, détaille-t-il. Cette équipe a des joueurs confirmés, en nombre, très expérimentés, qui ont déjà gagné des grandes compétitions et qui sont donc apaisés de cette quête... Ces éléments font que l'Espagne nous ressemble et est peut-être la formation qui est la plus proche de l'équipe de France. aujourd'hui." A ses yeux, l'Espagne n'a pas vraiment de défauts et peut ainsi être dangereuse à tous les postes : aux ailes avec Victor Tomas (85% de réussite au tir depuis le début de la compétition) ou Valero Rivera (39 buts - 83%), au pivot avec Aguinagalde (83%) et sur la base arrière avec Cañellas, Maqueda ou Garcia. Dans son but, l'ancien gardien du Fenix, Gonzalo Perez de Vargas, réalise une compétition de haute volée (39% d’arrêts). Le tout entouré de remplaçants performants à l'image d'Alex Dujshebaev et Albert Rocas.

"On n'est pas venu faire une exhibition"

canellas-espagne1"Demain sera un rendez-vous d'hommes forts : forts dans l'opposition mais également forts dans leurs têtes car la différence pourra se faire par le talent d'un seul, ajoute Claude Onesta. Je crois qu'il y aura une longue lutte et un long bras de fer comme lors du Danemark - Espagne d'hier où le combat a duré durant 59 minutes et un homme (ndlr : Cañellas) prend ses responsabilités et fait basculer la rencontre. Les matchs contre l'Espagne sont rarement des rencontres splendides, avec beaucoup d'envolées mais sont souvent des matchs accrochés, rugueux, pas forcément très débridés, peut-être même pas toujours très jolis à voir mais on n'est pas venu faire une exhibition."

"La France et l'Espagne ont toujours été des favoris pour remporter la compétition"

Alors que l'affiche France - Espagne a des airs de finale avant l'heure, celle opposant le Qatar à la Pologne est plus inattendue. Pourtant, le technicien tricolore refuse d'évoquer le fait que le vainqueur du match de demain serait favori pour la grande finale de dimanche. "La finale sera le jour de la finale, lâche-t-il. Sinon qu'est ce que cela voudrait dire? Que la Pologne et le Qatar n'ont rien à faire là? Ils ont gagné le droit d'y participer autant que les autres. Le hasard des tirages et de la continuité de la compétition jouent tout de même sur le déroulement de ce mondial. Si le Danemark avait terminé premier de sa poule, la place à laquelle tout le monde pensait qu'ils allaient finir avant le début de ces championnats du monde, il aurait joué le Qatar au lieu d'affronter l'Espagne. Aurait-il gagné? Nul ne le sait mais il faut reconnaître qu'on peut avoir la sensation que les deux côtés du tableau n'étaient peut-être pas équilibrés. Mais c'est le lot de ce genre de compétition ! Mais c'est vrai que jouer l'Argentine et la Slovénie n'était probablement pas le pire parcours que nous pouvions avoir. La France et l'Espagne ont toujours été des favoris pour remporter la compétition mais aujourd'hui les quatre équipes du carré final peuvent décrocher le titre final."

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