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Mondial 2015 - J6

S. Simonet : "On peut le faire !"

, par Dalibor

Après la victoire de l'Argentine sur l'Arabie Saoudite (32-20), l'Ivryen Sebastian Simonet nous a livré l'analyse de cette rencontre tout en évoquant la suite de la compétition. Simonet

Handnews : Sebastian, pourquoi avez-vous eu une première mi-temps si compliquée (13-11) face aux Saoudiens?

Sebastian Simonet : On savait que ce match allait être dur... Les Saoudiens pratiquent un handball bizarre, un handball qu'on ne connaît pas, et ça nous a mis en difficulté et on s'est énervé tous seuls. Une fois qu'on s'est relâché, qu'on est rentré dans le match après la mi-temps, on a réussi à faire le trou.

HN : Justement, au vu du différent visage que vous avez proposé en seconde période, que vous êtes-vous dit dans les vestiaires?

S.S : On était très frustrés par notre première période, ça parlait beaucoup dans les vestiaires. Alors, avec le coach, on a tenu le même discours : il faut qu'on se calme et qu'on joue plus libérés. Ce qu'on a fait en seconde période et c'est là où on a trouvé des solutions.

HN : Avec cette victoire, l'Argentine est toujours en course pour les huitièmes de finale. Comment vois-tu la suite de la compétition?

S.S : Le truc, c'est que ça va aussi bien dépendre de nous que des autres résultats... Même si on gagne nos deux matchs (ndlr : contre l'Allemagne jeudi et contre la Russie samedi), nous ne sommes même pas sûrs de passer. Mais on y croit, nous nous sentons bien, nous n'avons pas de blessés. Il faut remporter ces rencontres et on verra après (ndlr : actuellement l'Argentine est quatrième)

HN  : Vous réalisez un très bon début de championnat du monde. Pensais-tu l'Argentine capable d'être là où elle est aujourd'hui avant le mondial?

S.S : Pour être honnête, après notre défaite face à la Pologne (23-24), on était tous très déçus car on avait fait un bon nul contre le Danemark (24-24). Mais, le lendemain matin, on s'est dit "les gars, nous n'avons perdus que d'un but contre la Pologne. Il y a cinq ou six ans, on en prenait dix. On peut le faire!"

Le missile de Sebastian Simonet face à l'Arabie Saoudite

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