C. Ayglon "On va se battre sur et en dehors du terrain"

Traversant une crise importante, le HBC Nîmes a tenu à clarifier la situation dans laquelle il se trouve actuellement après l'annonce d'un déficit important.

Le HBC Nîmes a tenu une conférence de presse ce mardi pour éclaircir la situation auprès de tout le monde. Elle était orchestrée par Olivier Gebelin, ancien président qui  a officié 21 ans au HBCN, ainsi que trois joueuses emblématiques, Camille Ayglon, Blandine Dancette et Delphine Carrat. Le déficit connu à ce jour s'élève donc à 340 000€. C'est sur ces bases que travaille un bureau composé d'une dizaine de personnes qui sont des "gens responsables qui ne feront pas n'importe quoi" pour reprendre les termes de l'ancien président. Il poursuit : " La situation  a été découverte il y a une dizaine de jours, il y a tout de suite eu une mobilisation des personnes qui aiment le club et les joueuses ont très bien réagi".  Les options de sortie sont multiples. Le bureau doit se réunir avec la FFHB pour tenter de trouver des solutions et pourquoi pas une réécriture du cahier des charges. Olivier Gebelin, qui officie aussi en tant que secrétaire de l'association des présidents de club, l'a évoqué : "La volonté des clubs est de redéfinir le cahier des charges" mais aussi " de faire baisser le budget minimum à 550 000€".  Concernant les solutions et l'avenir du club, les dirigeants n'excluent rien. Cela peut passer par un appel aux dons pour redresser la situation et, dans un second, pourquoi pas un rapprochement avec les clubs voisins comme l'USAM ou l'Al Bouillargues (club féminin voisin qui évolue en Nationale 1).

Des échéances importantes

La situation difficile dans laquelle sont les joueuses ne leur fait pourtant pas oublier les échéances sportives qui arrivent avec un match important samedi face à Fleury "On ne veut pas que tout ça soit au détriment du sportif. On a besoin de tout le monde, des Nîmois mais aussi de la famille du hand. On est prête à se battre, samedi on a un match primordial à jouer" ajoute Camille Ayglon pour qui Nîmes reste son "club de coeur" comme pour ses homologues présentes aux côtés d'Olivier Gibelin. Dans ce moment difficile, la solidarité reste donc le mot d'ordre, tant dans le "comité de pilotage" que dans le groupe. Depuis l'annonce de la situation les marques de solidarité ont été nombreuses et les Gardois en attendent autant dans les jours à venir qui s'annoncent décisifs pour l'avenir du club.

Maxime Cohen