LNH - J20
Nîmes et Ivry se neutralisent
Les Ivryens se déplaçaient chez un concurrent direct, Nîmes. Au cours d'un match très engagé à l'image des quatre cartons rouges distribués, les deux équipes se sont quittées sur un score de parité, 28-28.
C'est sans Guillaume Saurina ni Julien Rebichon que les Nîmois se sont lancés dans la bataille face à l'US Ivry. Les Franciliens ont pu bien entamer la rencontre. Avec une défense étagée, ils surprennent les Nîmois qui ont du mal à trouver des solutions. Les pertes de balles se multiplient chez les Gardois qui sont tout de suite mis sous pression (0-3, 2') "On a essayé de les surprendre en gênant la circulation de balle, ça nous permet de récupérer quelques ballons en début de match pour nous mettre devant" analyse Léo Martinez auteur de quatre buts. En continuant sur cette lancée, les hommes de David Degouy accentuent leur avance. En attaque, ils profitent du manque d’agressivité de la défense adverse pour trouver le but. Pablo Simonet en réussite met à mal les Nîmois tant sur attaque placée que dans le jeu rapide. Les arrêts de Yassine Idrissi permettent aux siens de ne pas être distancés. La Green Team s'en remet donc à son portier pour se refaire une santé et revenir dans la rencontre. Ivry n'est quand même pas rejoint avant de rentrer au vestiaire (14-16, MT).
Un dernier quart d'heure intense
Le jeu ivryen bien mené par un Pablo Simonet des grands soirs cause des problèmes à la défense gardoise. Cette dernière a en effet du mal à se positionner sur une base arrière qui alterne bien entre les duels et les tirs de loin. "Le passage en 0-6 nous permet de se remettre dans le rythme du match" conclut le patron de cette défense, Thomas Tésorière. Si d'un côté l'homme fort est Pablo Simonet qui est au four et au moulin, de l'autre c'est bel et bien Benjamin Gallego, le couteau suisse de l'Usam qui s'est employé à la tâche. Que ce soit en défense, où il a quand même été ménagé mais aussi en attaque où il a fait la pluie et le beau temps de son équipe. Cela permet donc aux locaux de revenir à hauteur dans le dernier quart d'heure (21-20, 45') pour offrir (une fois de plus) une fin de match sous haute tension à son public.
Pourtant les Gardois avaient de quoi se mettre à l'abri. "On mène de trois buts et il y a des choses qu'on ne doit pas faire, on jette un ballon bêtement dans les tribunes alors qu'on aurait pu plier le match, si on veut aller plus haut, on n'a pas le droit de faire ça" souligne justement Thomas Tésorière. Malgré le fait que la 0-6 nîmoise mette en difficulté l'attaque ivryenne, les coéquipiers des frères Simonet s'accrochent et s'offrent même, comme leurs adversaires, l'occasion de passer devant dans la dernière minute. La frustration se fait alors ressentir. Il reste un jet franc direct à Ivry lorsque les deux équipes s'échangent quelques tendresses en dehors des limites du terrain. Le score final (28-28) peut être frustrant pour les Franciliens qui ont mené pendant les trois quarts de la rencontre. Pour Rémi Gervelas cela reste cependant "un point important pour le maintien dans un match qui est toujours chaud entre ces deux vieilles équipes du championnat de France".
De Nîmes, Maxime Cohen