LNH - J21
Créteil concède un point face à Nîmes
Dans la course à l'Europe, Créteil a laissé échapper un point à domicile face à de valeureux Nîmois (31-31).
Il y a des regrets des deux côtés ce soir, après le nul entre Créteil et Nîmes, mais sans doute un peu plus du côté cristollien. Engagés dans une course à l'Europe où tous les points vont compter, les hommes de Christophe Mazel peuvent s'en vouloir de n'avoir su convertir les ballons de victoire qu'ils ont eu entre les mains dans les dix dernières minutes. "On a péché par excès de précipitation, par fébrilité, notamment sur les supériorités numériques" regrettait le coach francilien. "On arrive à passer devant en montant notre intensité défensive, on a des ballons pour creuser l'écart qu'on ne convertit pas". A l'image de ces deux ballons de +2 stoppés par Yassine Idrissi dans les dix dernières minutes, où encore du tir de la gagne non converti par Nédim Rémili dans la dernière minute. Mais avant de s'offrir ces ballons pour l'emporter, Créteil avait été chahuté défensivement, encaissant 18 buts dans les seules trente premières minutes, pas aidés par un Maté Sunjic aux antipodes de ses dernières prestations. "On avait zéro rythme, zéro intensité" constatait Antoine Ferrandier. Guillaume Saurina, sur un train de sénateur en profitait (huit buts au total pour lui) et Nîmes passait avec deux buts d'avance à la pause (16-18, MT). "On a su être patient, mettre des buts sur grand espace, on gère le rythme et on met de l'intensité quand il faut" analysait Franck Maurice le coach nîmois, regrettant le visage différent proposé par les siens en seconde période.
Mazel : "Bien de ne pas le perdre"
Car, même si l'USAM menait encore de quatre buts à vingt minutes de la fin (22-26, 40'), la dynamique avait changé de camp. Mieux en place en défense, aidé par des arrêts de Sunjic, Créteil refaisait l'écart en poussant les ballons par Victor Alonso. "J'ai l'impression qu'on maitrise le match plus longtemps qu'eux, mais maitriser n'est pas gagner. On se précipite un peu, à cause d'un manque de lucidité" notait le coach nîmois, tandis que les siens se voyaient remontés, dépassés, mais trouver les ressources mentales pour ne pas couler. Enfin mentales, pas que, puisque leurs adversaires, Julien Dupuy en tête, n'hésitaient pas à durcir le jeu, à la limite du tolérable, et ce dans une ambiance surchauffée. Malgré les supériorités numériques en sa faveur, pas toujours bien gérées, et les tirs ouverts, Créteil n’enfonçait pas son adversaire. "Quand on a les clés du match, il faut avoir la lucidité pour ne pas se faire remonter. D'habitude cela nous réussit, cette fois un peu moins" constatait Mazel, qui a quand même du faire sans Minel et avec un Csepreghi diminué sur le poste d'arrière gauche. "En tout cas, c'est bien de ne pas le perdre" finissait-t-il. En espérant que ce point ne coûte pas cher en fin de saison...
US CRETEIL HB - USAM NIMES GARD 31:31 (16:18)
CRETEIL : Sunjic (13 arrêts / 36 tirs dont 0/2 pén), Soyez (4/12); Descat (3/4 dont 1/1 pén), Malinovic (1/3), Alonso (5/6), Toromanovic (1/2), Pintor (0/2), Remili (6/13), Ferrandier (4/6), De La Salud (4/7), Sissoko (1/1), Csepreghi (2/6), Toto (0/0), Mokrani (4/5)
NIMES : Idrissi (16 arrêts / 47 tirs dont 0/1 pén), Desbonnet; Haon (3/3), Gallego (5/6), Rebichon (3/6), George (2/4), Podsiadlo (3/8), Hallgrimsson (5/12), Saurina (8/13 dont 2/2 pén), Dupuy (0/1), Brun, Alexandre, Ferreiro (1/1), Tésorière (1/1)
Kevin Domas