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Nantes se hisse en finale

Dans un match engagé, le HBC Nantes a pris le dessus sur Montpellier pour se qualifier en finale du Trophée des champions (31-28). Le H peut remercier Cyril Dumoulin, auteur d'un grand match.
Qui allait retrouver Paris en finale du Trophée des champions ? La réponse, entre Nantes et Montpellier, ne coulait pas de source. Après une entame de match équilibrée (5-5, 8'), Nantes prend pourtant petit à petit le contrôle du match. Avec un jeu assez chatoyant et une défense solide, le H réalise le premier écart du match. Eduardo Gurbindo récupère malignement le ballon dans les mains de Valentin Porte pour aller marquer et donner quatre buts d'avance aux siens (10-6, 14'). Le match change de physionomie autour de la vingtième minute (15-10, 21'), où la large revue d'effectif réalisée par Patrice Canayer redonne de l'élan à Montpellier, qui joue avec une défense agressive et qui peut compter sur Théophile Caussé pour aller marquer en contre. L'ailier droit égalise (16-16, 29'), mais Nantes retourne aux vestiaires avec l'avantage (18-16, 30').
Cyril Dumoulin gagne le duel des gardiens
La deuxième période reste serrée, équilibrée. Les gardiens jouent un rôle important, alors que leurs coéquipiers sont parfois en difficulté. Le jeu nantais manque par exemple d'allant, le duo arbitral se retrouvant souvent le bras levé. Alors Cyril Dumoulin et Vincent Gérard, dans leur duel à distance, enchaînent les arrêts en un contre un. Le Montpelliérain s'illustre avec un double-arrêt qui permet à Ludovic Fabregas d'aller marquer en contre (22-21, 43'). Un peu plus tard, son homologue nantais réalise la même prouesse et c'est David Balaguer qui marque en contre et conclut une belle série nantaise de trois buts consécutifs (26-21, 47'). « Heureusement qu'il nous a fait les parades, il nous a permis de garder la tête hors de l'eau », soulignait Thierry Anti après le match, déçu des trop nombreuses erreurs de ses joueurs.
Patrice Canayer pose un temps-mort après ce passage à -5, mais Nantes est bien dans le match et parvient à conserver son avance grâce à sa réussite retrouvée en attaque. Très efficace que ce soit à la passe ou au tir, Olivier Nyokas maintient Nantes à cinq buts d'avance (31-26, 57'). Montpellier a bien une chance de revenir à deux buts en toute fin de rencontre, mais, comme un symbole, Cyril Dumoulin repousse à nouveau un sept mètres de Michael Guigou (59'). Son troisième du match, et son vingt-et-unième arrêt au total. Montpellier s'incline (31-28) parce qu'il a commis plus d'erreurs que son adversaire. « On a quatre penaltys loupés, trois refus de jeu sifflés sur des remises en jeu qui n'arrivent pas dans les mains du pivot, et un nombre incalculable de tirs loupés, de situations manquées à chaque fois qu'on allait recoller, liste Patrice Canayer. Sur l'engagement, on y était. Mais c'est sur la maîtrise qu'on n'était pas vraiment là. »
La feuille de match :
HBC Nantes – Montpellier HB : 31-28 (18-16).
Arbitres : MM. Dentz et Reibel.
Nantes. Gardiens : Dumoulin 21 arrêts dont 3 pen. (44%), Siffert. Joueurs de champ : Lagarde, Faluvegi, Nyokas 7 buts, Claire 2, Buric 3, Klein 2, Pechmalbec, Tournat 2, Feliho (cap), Emonet 1, Matulic, Lazarov 1 (1/1 pen.), Gurbindo 4, Balaguer 9 (dont 2/2 pen.). Entraîneur : Thierry Anti. Exclusions : Emonet (27', 40'), Gurbindo (34').
Montpellier. Gardiens : Gérard 12 arrêts (28%), Portner. Joueurs de champ : Simonet, Caussé 5 buts, Truchanovicius 5, Toumi, Guigou (cap) 3 (dont 1/3 pen.), Richardson 1, Kavticnik 3 (dont 0/1 pen.), Bonnefond 1, Faustin 1 (dont 1/2 pen.), Fabregas 2, Porte 4, Bingo, Afgour 2, Soussi. Entraîneur : Patrice Canayer. Exclusions : Afgour (54').
Mickaël Georgeault